Fondée en 2008 par des professionnels juifs et arabes du high tech, Tsofen cherche à créer une société égalitaire en Israël en augmentant le nombre d’Arabes dans l’industrie technologique et en aidant ainsi à combler les écarts de revenus. L’organisation cherche à promouvoir les centres technologiques dans les villes arabes et à aider les diplômés arabes en ingénierie à trouver des emplois dans les entreprises technologiques.
Depuis 2012, le gouvernement israélien a mis en place un certain nombre de programmes pour aider les Israéliens arabes à s’intégrer au marché du travail et au secteur des hautes technologies en particulier, dans une tentative visant à stimuler la croissance économique et à réduire les inégalités. En 2015, le gouvernement a alloué un montant sans précédent de 15 milliards de NIS au développement économique du secteur arabe israélien et d’autres communautés minoritaires de 2016 à 2020.
L’industrie technologique israélienne, qui est depuis des années le moteur de la croissance de l’économie, est confrontée à une pénurie de quelque 18 000 ingénieurs et programmeurs qualifiés. Cette pénurie pourrait faire caler le moteur, et le pays cherche à puiser dans de nouveaux secteurs de la population pour le faire tourner.
Les entreprises de haute technologie opérant en Israël commencent à reconnaître l’intérêt à employer des diplômés arabes et à ouvrir des bureaux et usines dans les villes arabes, notamment Amdocs, Microsoft, Broadcom, Alpha Omega et d’autres qui ont établi des opérations locales à Nazareth.
Obtenir du gouvernement qu’il approuve le budget du plan, alors qu’il lutte contre la pandémie de coronavirus et qu’il est secoué par l’instabilité politique, ne sera pas facile.
Source: Times of Israel (Copyrights)