La crise économique consécutive au COVID-19 et la hausse du chômage profitent aux banques de sperme israéliennes. Selon un reportage diffusé sur Channel 12, « des centaines d’hommes israéliens auraient eu recours au don de sperme pour se procurer des revenus dans le contexte de la crise économique provoquée par la pandémie de coronavirus ».

Ainsi, au cours des dernières semaines, les banques de sperme privées ont connu une augmentation des dons de 15 à 30 %, tandis que les banques publiques des hôpitaux ont connu une hausse des dons de 100 à 300 %.
Israël est le pays ayant le taux de FIV le plus élevé au monde. Selon les données du ministère de la santé de 2017, les naissances par FIV représentent environ 5% de toutes les naissances du pays.
En Israël, les banques de sperme privées rémunèrent le don de sperme jusqu’à 375 € l’échantillon, selon « le niveau d’éducation, l’expérience militaire et les antécédents familiaux » du donneur.
Les bénéficiaires finales du don achèteront les échantillons de sperme « à des prix nettement plus élevés ». L’achat de l’échantillon leur coûtera des « centaines, voire des milliers de shekels » selon « les garanties de qualité et les tests génétiques ».
Dans les hôpitaux publics, les donneurs de sperme sont rémunérés environ 150€ par don et ils peuvent faire un don deux fois par semaine « afin de gagner environ 1200€ par mois en revenus non imposables ».
On trouve parmi les nouveaux donneurs liés à la crise économique, des soldats ayant récemment terminé leur service militaire et « des étudiants, dont beaucoup ont été récemment licenciés ou mis en congé sans solde ».
Interviewé lors du reportage, un donneur a déclaré connaître « beaucoup de jeunes qui se sont beaucoup endettés à cause du coronavirus et qui ont décidé de faire des dons de sperme dans les banques de sperme privées ou les hôpitaux pour avoir de l’argent pour rembourser leurs dettes et survivre à cette terrible période ».

Source Genethique

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