A. Des entreprises d’Israël et des Émirats arabes unis ont signé récemment un accord pour unir leurs forces en matière de recherche et de développement technologique dans la lutte contre la pandémie de coronavirus.

« Group 42 », une entreprise technologique basée à Abou Dhabi, a signé un accord avec Rafael Advanced Defense Systems et Israel Aerospace Industries.

« Group 42 », connu sous le nom de G42, est spécialisé dans l’intelligence artificielle et en cloud computing.

« Chez G42, nous considérons la coopération internationale comme un moyen de développer des solutions technologiques nouvelles et innovantes pour le bien public. Notre société a le privilège de suivre l’exemple et de partager ses ressources et son expertise avec Rafael et IAI pour une cause aussi importante. »

Israel Aerospace Industries a confirmé l’accord dans une déclaration : « Israel Aerospace Industries a signé un accord de coopération historique avec la société Group 42 d’Abou Dhabi. »

Israel Aerospace industries est la plus grande entreprise aérospatiale et de défense d’Israël. La société fabrique des systèmes aériens sans pilote, des radars et des satellites de communication et a travaillé avec le ministère de la Défense pour lutter contre la pandémie de coronavirus. L’accord avec « Groupe 42 » a été signé avec la division Elta de l’IAI.

ELTA Systems Ltd est un fournisseur israélien de produits et services de défense spécialisé dans les produits radar, la guerre électronique, la communication, les systèmes terrestres autonomes et les produits cyber.

B. SECURITE . Coopération militaire entre Israël et Abou Dhabi. Le cas de Anyvision.

ANYVISION. Créée en 2015, la start-up israélienne Anyvision s’est spécialisée dans la reconnaissance visuelle des humains et des objets. Les caméras intelligentes indexent et analysent les informations grâce à l’IA et au deep learning. Ses partenaires s’appellent Bosch, Nvidia, Google ou Microsoft. Si la reconnaissance visuelle est un domaine d’étude très suivi en Israël, c’est en Europe et à Abou Dhabi que Anyvision  a trouvé son bonheur.

“Nos algorithmes et nos produits sont le fruit de recherches fondamentales collectées au Royaume-Uni dans les meilleures universités du pays : Oxford, Cambridge, Queens.  Mon associé, le professeur Neil Robertson, a trouvé les moyens de les appliquer et ainsi est née Anyvision”, détaille Eylon Etshtein. Depuis, la start-up équipe les caméras de capteurs capables de discerner les visages, les corps et les objets. Les captures sont traitées par un logiciel central capable d’analyser, prévenir, guider les utilisateurs dans différents cas.

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