Israël comptait plus de 50 000 cas confirmés de COVID-19 et 422 décès dus à la maladie au 20 juillet. (52.687 personnes diagnostiquées à ce jour, 29.883 sont malades et 260 patients sont dans un état grave.)
Avec l’entrée de l’économie dans une deuxième série de bouclages, les chiffres du chômage, qui ont atteint plus d’un million en avril, étaient encore d’environ 21 % en juillet, selon l’Agence nationale pour l’emploi. Le produit intérieur brut pourrait se contracter de 5,9 % cette année, voire de 7,2 % en raison de nouvelles mesures de restriction, selon les données présentées par l’économiste en chef du ministère des finances, Shira Greenberg,
De nombreuses entreprises israéliennes ont été contraintes de mettre leurs salariés en congé sans solde ou de licencier du personnel alors que la fermeture des frontières et les restrictions de déplacements ont mis à l’arrêt l’industrie du tourisme et des services. Des milliers de personnes s’inscrivent chaque jour aux allocations chômage.
Le ministère des Finances a estimé que le coût total de la pandémie de coronavirus pour l’économie israélienne pourrait atteindre les 45 milliards de shekels (11 milliards d’euros) et faire disparaître tout espoir de croissance pour l’année. L’estimation est intervenue avant que le ministre de la Santé n’annonce d’autres nouvelles mesures encore plus drastiques. On ne sait pas également sur quelle estimation de durée de la crise se base cette prévision.
Sources : LPH, Times of Israel, i24News, IsraelValley.