Les restrictions empêchant les visiteurs étrangers d’entrer dans le pays en raison de la pandémie de coronavirus seront prolongées jusqu’au début du mois de septembre, a annoncé lundi l’Autorité aéroportuaire d’Israël (IAA). L’interdiction sera maintenue jusqu’au 1er septembre en raison de la récente recrudescence des infections virales en Israël, indique l’IAA.

La semaine dernière, le ministre de l’Énergie, Yuval Steinitz, a déclaré à Radio 103FM que l’un des plus grands impacts du virus sur l’économie était la limitation des voyages aériens internationaux, et que la réouverture du ciel israélien était une priorité. De nombreux transporteurs ont annulé leurs vols à destination et en provenance d’Israël, et avec l’augmentation du taux d’infection, il est peu probable que cette politique soit modifiée de sitôt.

Israël, a-t-il poursuivi, a une « économie de haute technologie orientée vers l’exportation. L’interaction entre Israël et le monde a été sérieusement endommagée à cause du verrouillage aérien ».

Israël a fermé ses frontières aux voyageurs étrangers à la mi-mars et a périodiquement étendu les restrictions depuis lors.

Presque tous les voyages aériens vers Israël ont été suspendus en raison des restrictions liées au coronavirus, avec seulement une poignée de vols hebdomadaires, dont un vol quotidien vers Newark, dans le New Jersey, assuré par United Airlines.

Plusieurs compagnies ont depuis repris leurs liaisons. Air Canada, Delta et le transporteur allemand Lufthansa ont tous commencé à rallier Israël en juin. Les compagnies à bas prix Wizz et Ryanair ont suivi.

L’industrie du tourisme israélienne, qui emploie quelque 80 000 personnes et contribue à hauteur de 3 % au produit national brut, a été pris en étau par la pandémie et son impact sur les voyages aériens.

Au début de ce mois, le transporteur national israélien El Al, en difficulté, a accepté un renflouement gouvernemental qui donnerait probablement à l’État quelque 61 % de la compagnie. Selon l’accord, la compagnie aérienne obtiendra un prêt de 250 millions de dollars garanti par le gouvernement, à 75%, au cas où l’entreprise ferait défaut.

La compagnie est en proie à de graves difficultés financières en raison de la pandémie, et le mois dernier, elle a cessé toutes ses activités aériennes dans le cadre d’un conflit syndical en cours.

Après avoir initialement ramené les taux d’infection quotidiens à deux chiffres, Israël a vu les cas grimper à nouveau après les mesures de confinement qui ont touché tous les secteurs de l’économie. Il est à nouveau question d’un second confinement si la nouvelle vague n’est pas endiguée.

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