Selon l’ancienne vice-gouverneur de la Banque d’Israël, Nadine Baudot-Trajtenberg, « le manque de leadership économique fait que le chômage en Israël est parmi les pires de l’OCDE ».

Israël doit se doter d’un programme économique clair pour lui permettre de sortir de la crise économique, au lieu de se contenter de débourser de l’argent et d’annoncer des plans de sauvetage qui n’ont pas été pleinement réfléchis, a déclaré Nadine Baudot-Trajtenberg, ancienne vice-gouverneur de la Banque d’Israël, dans une interview au Times of Israel.

Ce que les gouvernements du Premier ministre Benjamin Netanyahu ont fait jusqu’à présent, a-t-elle dit, « n’est qu’une ouverture du porte-monnaie. Il n’y a pas eu de programme ».

Les entreprises et les économistes ont dénoncé ce qu’ils considèrent comme un manque de leadership économique, alors qu’Israël fait face aux retombées de la pandémie de coronavirus.

Le plan économique que le pays a fourni au moment de la crise est arrivé trop tard et était trop insuffisant, ont-ils dit. Aujourd’hui, alors que la deuxième vague du virus frappe la nation, entraînant avec elle la menace de nouveaux confinements, et que les rues grouillent de colère et de mécontentement, Netanyahu, dans ce qui semble être une réaction de panique, distribue simplement de l’argent.

La semaine dernière, M. Netanyahu et le ministre des Finances Israel Katz ont déclaré qu’ils allaient immédiatement distribuer 6 milliards de NIS (1,5 million d’euros) à tous les Israéliens, riches et pauvres, afin de relancer la consommation dans l’économie. A la lumière de nombreuses critiques, le bureau du Premier ministre a cependant modifié le plan lundi, en liant les subventions en fonction des revenus.

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