Le gouvernement israélien devrait approuver, dimanche 19 juillet, l’accord de gazoduc East-Med vers l’Europe . L’objectif est d’achever la construction du gazoduc d’ici 2025. Au centre du projet se trouve un gazoduc stratégique, long d’environ 1 900 kilomètres, qui permettra l’exportation vers l’Europe du gaz naturel trouvé dans les eaux économiques d’Israël et de Chypre. L’oléoduc permettra de relier l’ensemble du bassin méditerranéen oriental à un seul système d’exportation. Les pays promouvant le projet sont Israël, la Grèce, Chypre et l’Italie. Le coût estimé du projet est estimé à environ 6 milliards d’euros.

Gabriel Attal pour https://www.radioj.fr

La majorité des gazoducs acheminent du gaz naturel entre les zones d’extraction et les zones de consommation ou d’exportation. On estime la longueur totale des gazoducs dans le monde à un million de kilomètres, soit plus de 25 fois la circonférence terrestre.

Les gazoducs sont en majorité terrestres, soit enfouis à environ un mètre de profondeur dans les zones habitées, soit posés à même le sol en zone désertique, ou en zone à sol dur (pergélisol). Leur diamètre varie entre 50 mm et 140 cm pour les plus importants. Toutefois, le tarissement des sources de proximité et l’éloignement croissant des zones d’exploitation ont conduit à l’établissement de gazoducs sous-marins.

Selon leur nature d’usage, les gazoducs peuvent être classés en trois familles principales :

  • gazoducs de collecte, ramenant le gaz sorti des gisements ou des stockages souterrains vers des sites de traitement.
  • gazoduc de transport ou de transit, acheminant sous haute pression le gaz traité (déshydraté, désulfuré, …) aux portes des zones urbaines ou des sites industriels de consommation.
  • gazoducs de distribution, répartissant le gaz à basse pression au plus près des consommateurs domestiques ou des petites industries.
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