Emmanuel Macron et sa femme qui se balladent « librement » à Paris dans le jardin des Tuileries. C’est possible, avec un service de sécurité très discret. En Israël, pourrait-on voir Netanyahou et sa femme se ballader « librement »dans le magnifique Parc Hayarkon de Tel-Aviv? Impensable car les services de sécurité ne lui donneront JAMAIS le feu vert. Il faudrait entourer le parc de centaines d’hommes de sécurité avant une « ballade libre ». Le Premier ministre israélien est entouré lors de ses déplacement d’au moins trente homme de sécurité.
Selon (1) : « Le début de soirée a été un peu plus agité que le reste de la journée du 14 juillet pour Emmanuel Macron. Alors que le chef de l’État traversait le jardin des Tuileries avec son épouse, après avoir présidé la cérémonie du jour et accordé son interview à TF1 et France 2, il a été pris à partie par quelques gilets jaunes.
Pendant cet échange, filmé et diffusé en direct sur Facebook, les manifestants l’ont notamment interpellé sur les violences policières et lui ont demandé de “virer la BRAV”, la brigade de répression de l’action violente, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article. La vidéo d’origine a, elle, été supprimée dans la matinée de la page Facebook de son auteur.
“T’inquiète je vais pas lui faire du mal. J’ai même pas envie. Je lui ferai mal avec mon bulletin en 2022”, assure la personne qui filme la scène au personnel de la sécurité du président, un peu avant que ce dernier ne vienne entamer la discussion.
“Vous n’êtes pas des modèles de respect non plus (…) Je me balade avec mon épouse et vous m’interpellez”, note Macron avant que l’auteur de la vidéo lui lance: “C’est normal. Vous êtes mon employé, monsieur le président, vous êtes mon employé”. “On est un jour férié et je me balade”, répond le chef de l’État.
“Pourquoi vous avez remis la Brav, c’est des violents”, lui crie l’homme qui filme, ce à quoi Emmanuel Macron répond “c’est pas le président de la République qui fait ça” et “y en a chez vous qui sont violents”. Les Brav, des unités à moto, ont été remises en service pour intervenir lors des manifestations des “gilets jaunes”.
“Soyez cool”, répond le président en souriant, ce qui détend l’atmosphère. “On a respiré du gaz à mort y a une heure”, répond l’homme qui filme, allusion sans doute au gaz lacrymogène et à la manifestation parisienne pour l’hôpital marquée mardi par des heurts avec les forces de l’ordre. “Vous savez qu’il y a des problèmes”, continue le gilet jaune, en citant “le pouvoir d’achat, la justice fiscale” mais aussi l’affaire Balkany et la réforme des retraites.
“Pourquoi la police s’est mise là, parce que vous n’avez pas fait que manifester, ça a cassé massivement”, fait valoir le président, sous les protestations du petit groupe qui lui lance “tu ne vas pas dans les manifs !”. “Le sentiment d’injustice, je l’entends”, argumente le chef de l’État.
Visiblement ravi d’avoir pu parler au président, le gilet jaune le remercie et s’écrie “j’arrive même pas à le maudire”. “Tant mieux !”, lui répond le chef de l’État.
Plus tôt dans la journée, deux personnes avaient été brièvement interpellées par les forces de l’ordre pour “survol d’une zone interdite” après avoir lâché en l’air des ballons sur lesquels était accrochée une banderole anti-Macron pendant le défilé du 14 juillet place de la Concorde ». (1) Le HuffPost