Le bâtiment. Dans les premières années de l’Etat, la construction de logements représentait 84 % de l’ensemble des chantiers. Par la suite, ce pourcentage a varié entre 70 et 75 %, jusqu’à 1991, date à laquelle il est remonté à 86 % afin de répondre à la demande suscitée par des vagues répétées d’immigration. Le secteur de la construction a ainsi connu un essor marqué en 1991, année où le nombre d’unités de logement construites a atteint un sommet de 83 500. Depuis lors, ce chiffre a constamment décliné pour atteindre 29 000 en 2004. Le nombre record d’appartements neufs s’élevait à 70 100 en 1992 avant de décliner à 31 700 en 2005. Considéré dans le passé comme un secteur économique dominant et comme un baromètre de l’économie, le bâtiment n’a contribué qu’à 5 % du PNB au début des années 2000, contre 30 % en 1950.

Alors qu’au départ, presque tous les chantiers résultaient d’une initiative gouvernementale et bénéficiaient d’investissements publics, entre 1958 et 1989, leur pourcentage a progressivement diminué, passant de 67 % à 16 %. Au début des années 1990, il a de nouveau augmenté temporairement, lorsque le secteur privé ne pouvait faire face à la demande induite par l’afflux soudain de centaines de milliers d’immigrants.

Ces dernières années, l’élévation générale du niveau de vie en Israël, ainsi que la demande de logements émanant de résidents à l’étranger, se traduit par un phénomène local inédit : l’augmentation des prix des appartement les plus chers et, simultanément, le déclin du prix des logements les moins chers.

Les sociétés israéliennes de construction comptent au nombre des leaders mondiaux en matière de design et de manufacture de structures métalliques, de préfabriqués et de composants – portes, fenêtres, équipements sanitaires et de plomberie, accessoires, etc. – qui sont abondamment commercialisés à l’étranger.​

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