Exclusif : Alexandre David a 33 ans. Après un diplôme à ESCP, il a eu plusieurs expériences entrepreneuriales et l’année dernière, il a fondé avec Alexis Memmi, 28 ans, le restaurant tunisien Mabrouk (« Béni de Dieu » en arabe), au 64, rue Réaumur à Paris (Sentier) en rappel de leurs souvenirs d’enfance du village de Sousse, où habitent leurs grand-mères.
L’établissement a rapidement rencontré son public en proposant de la street-food tunisienne à la sauce judéo-arabe et tout fonctionnait bien lorsque le confinement est arrivé et avec lui, la fermeture de tous les lieux de restauration.
Toute l’équipe des 9 collaborateurs s’est retrouvée au chômage technique. Aussi, Alexandre a pensé aux étudiants tunisiens de la Cité Universitaire dont beaucoup ont des problèmes financiers, du fait de la disparition des « petits boulots » qui leur permet d’assurer leur subsistance en temps normal. Après avoir fait désinfecter les cuisines en profondeur, les deux associés ont décidé de leur offrir pendant le ramadan des centaines de couscous légumes aux sept épices.
En parallèle, Alexandre David a voulu rouvrir en partie l’établissement au public en proposant des plats « à emporter » ainsi que des livraisons à domicile. Des nouveautés sont proposées, en plus de l’indétrônable « couscous Keftas » et le « sandwich Merguez ».
Alexandre David nous a confié « L’ensemble du personnel respecte à 100% les règles d’hygiène exceptionnelles données par le gouvernement et celles-ci sont devenues les nouvelles règles à respecter ».
De même « pour lutter contre le gaspillage alimentaire, nous avons renforcé nos liens avec des fournisseurs écoresponsables et nous nouons de nouveaux partenariats avec ceux qui correspondent à notre philosophie ».
« J’attends avec impatience la réouverture complète du restaurant. La nourriture est essentielle, surtout celle que nous ont léguée nos ancêtres, mais la convivialité est aussi importante et nous avons hâte de la retrouver. »
www.mabrouk-paris.com