A. Jojoba Desert est une  start-up de Hatzerim. Hatzerim, le kibboutz le plus riche d’Israël, soigne des arbustes très spéciaux qui produisent le Jojoba sur 1 900 hectares de terrain. Le kibboutz a les moyens. Son entreprise, Netafim, vend des systèmes d’irrigation dans 110 pays et fait partie des trente entreprises les plus riches d’Israël.Après avoir révolutionné les pratiques agricoles dans le monde entier, ce kibboutz voudrait aujourd’hui changer l’industrie cosmétique grâce à l’huile de jojoba, un secteur qui brasse annuellement 133 milliards de dollars à l’échelle mondiale.

Le jojoba présente d’étonnantes qualités. Les Indiens utilisent ses propriétés antibactériennes depuis des siècles pour soigner les blessures et les maladies de peau, mais dans l’industrie alimentaire, elle pourrait remplacer l’huile classique. Elle peut également servir à administrer des médicaments. Grâce à sa technologie, le kibboutz extrait de chaque kilo près du double d’huile que ses concurrents. Résultat, alors qu’Israël n’accueille que 15 % des plantations de jojoba, sa production représente près d’un tiers des 5 000 tonnes produites chaque année dans le monde.

Même si l’huile de jojoba coûte au moins le double de l’huile d’olive, le climat invariant du kibboutz assure un approvisionnement régulier et des prix constants. Le marché mondial, estimé à une centaine de millions de dollars, est encore modeste, mais cela pourrait bientôt changer. Car l’industrie cosmétique redécouvre « l’or des Incas ». De plus en plus d’entreprises l’ajoutent à leurs préparations. « Ça permet d’éviter des tests sur les animaux, et les crèmes sont mieux supportées par la peau. Les produits se conservent aussi plus longtemps car l’huile de jojoba ne rancit pas » , précise Jonathan Regev, Responsable des ventes pour Jojoba Desert, start-up de Hatzerim.

C. EDUCATION ET TECHNOLOGIE. Le EdTech (Educationnal Technology), secteur technologique longtemps négligé, s’est soudainement retrouvé sous les feux de la rampe. « Le coronavirus a posé un énorme défi aux écoles, aux collèges et aux universités du monde entier nous voulons démontrer à l’écosystème l’impact et les opportunités de croissance qui existent dans EdTech et l’importance d’investir dans le secteur à l’échelle par rapport à d’autres secteurs », a déclaré Dona Haj, responsable du bureau britannique du Tech Hub d’Israël. Le UK Israel Tech Hub, en collaboration avec les principaux acteurs britanniques et israéliens de l’EdTech tels que MindCet, Nesta et Edtech Impact, a établi une carte interactive de l’EdTech Startup Map.

D. INVESTISSEMENT ET CYBER. Microsoft est sur le point de finaliser l’acquisition de CyberX, une start-up spécialisée dans la sécurité de l’Internet des objets (IoT), pour un montant de 165 millions de dollars. CyberX devrait travailler avec le centre de développement de Microsoft en Israël.  Microsoft va investir des dizaines de millions de dollars dans CyberX. Celle-ci fournit une surveillance continue et une gestion de la vulnérabilité des systèmes de contrôle industriel et compte parmi ses clients deux des cinq premiers fournisseurs d’énergie américain. CyberX emploie 164 personnes et a levé 48 millions de dollars en cinq cycles de financement externe.

E. DEFENSE, COOPERATION ISRAËL ET GRECE. Israël a annoncé avoir loué des drones à la Grèce pour que ce pays défende ses frontières, dans le cadre du premier accord militaire entre les deux pays qui comprend une option d’achat du système. Le ministère israélien de la défense a déclaré mercredi que l’accord avec le ministère grec de la défense nationale a été signé sous forme numérique en raison de la crise des coronavirus.

Selon l’accord, le ministère de la défense israélien louera le système de drone Heron, fabriqué par la société publique Israel Aerospace Industries, pour trois ans. Le système Heron, qui est utilisé par l’armée israélienne et les forces navales du monde entier, est équipé de plates-formes d’activités de jour et de nuit, de radars de patrouille maritime et de communications par satellite. Il sera utilisé par la Grèce principalement pour la défense des frontières, a déclaré le ministère israélien dans un communiqué, ajoutant que les relations de sécurité entre Israël et la Grèce se développaient. « Nous espérons signer des accords supplémentaires avec la Grèce ainsi qu’avec d’autres partenaires européens, les aidant à relever les défis de sécurité – en temps de pandémie de corona et au-delà », a déclaré Yair Kulas, chef de la Direction de la coopération internationale en matière de défense d’Israël.

 

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