La Cour suprême d’Israël a donné sa bénédiction, mercredi 6 mai, à un gouvernement d’union entre le Premier ministre Benyamin Nétanyahou et son ex-rival Benny Gantz. Les deux hommes doivent prêter serment le 13 mai, date de la fin de la plus longue crise politique de l’histoire moderne de l’Etat hébreu.

La Cour suprême avait été saisie par une partie de l’opposition et des ONG sur la légalité de l’accord de gouvernement, et notamment sur la possibilité pour Benyamin Nétanyahou de diriger le pays malgré son inculpation pour corruption. Le plus haut tribunal au pays a annoncé son rejet, à « l’unanimité » des 11 juges, de l’ensemble des plaintes. « Cette conclusion à laquelle nous sommes parvenus ne diminue en rien la gravité des charges contre le Premier ministre Netanyahu », ont précisé les juges.

Ce gouvernement « d’union et d’urgence » prévoit le maintien de Benyamin Nétanyahou au poste de Premier ministre pour 18 mois, suivi ensuite de Benny Gantz pour une période équivalente, ainsi qu’un programme pour l’annexion de pans de la Cisjordanie occupée par Israël.

Un accord soumis au Parlement

L’approbation de l’accord par les parlementaires ne devrait pas poser de problèmes outre mesure car le Likoud (droite) de Benyamin Nétanyahou et la formation centriste « Bleu-Blanc » de Benny Gantz disposent avec leurs alliés respectifs d’une majorité de sièges au Parlement.

Les deux dirigeants n’ont d’ailleurs pas attendu la fumée blanche de la Knesset pour annoncer la prestation de serment du prochain gouvernement le 13 mai prochain et ainsi mettre un terme à plus de 16 mois d’une saga politique brodée de rebondissements.

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