Sur fonds d’incertitudes liées à la crise économique et à la récession qu’ont entraîné les mesures de confinement prises dans le cadre de la lutte contre la pandémie qu’est le Corona-virus, les mises en chantiers en Israël sont pratiquement au point mort. Pour nombre d’acteurs du marché immobilier, la relance passera par une implication du monde de la Finance encouragée par des mesures gouvernementales fortes.
En dépit du fait que le monde est encore loin d’être sorti de l’épidémie du Corona-virus, force est de constater que son impact sur nos Économies est dévastateur. L’un des secteurs sinistrés est le marché Immobilier ; l’épidémie ayant même eu raison du marché immobilier israélien, marché pourtant réputé comme solide et sûr.
Que l’on s’entende bien : ce ne sont pas les prix qui sont en baisse, non, c’est le nombre de mises en chantiers qui a été fortement impacté par cette crise. D’ailleurs, le gouvernement, conscient de l’importance de ce secteur, tant en matière de recettes fiscales perçues que du cruel manque d’offre sur ce marché, l’a défini comme étant l’un des secteurs vitaux devant continuer à fonctionner en temps de confinement.
Pourtant, rien y fait, et force est la cadence de construction ralentie au fur-et-à mesure du prolongement des mesures de confinement. Le secteur du renouvellement urbain, qui est d’ailleurs l’un des pourvoyeurs de nouveaux logements sur le marché est tout particulièrement touché par cette crise. Et l’horizon n’est pas radieux : les organismes en charge de planifier les projets, ou encore de les valider et délivrer les permis de construire, qui sont d’ordinaires extrêmement lents, sont actuellement aux arrêts ! Par ailleurs, impossible de procéder à des réunions de copropriétaires comme l’exigent les projets de renouvellement urbain.
À cela, il faut ajouter la pénurie croissante de main-d’œuvre due aux restrictions à l’entrée de travailleurs étrangers en Israël, qui se fait de plus en plus ressentir sur différents chantiers de construction à travers le pays. Le prix des matériaux de construction devrait également grimper et générer des coûts supplémentaires pour les entrepreneurs. Et ce n’est pas fini : des infrastructures de stationnement électriques et des ascenseurs achetés à l’étranger ne sont plus livrés en raison du Corona-virus sans que ne soit prévue une quelconque date de livraison…repoussant mécaniquement la livraison à venir de nouveaux logements.
Par ailleurs, à noter que si les prix des logements venaient à baisser, de nombreux projets ne pourraient voir le jour, faute de rentabilité requise à l’obtention d’un suivi bancaire…
Étonnamment, c’est précisément en ces temps difficiles que les banques et les compagnies d’assurance ont décidé de durcir leurs conditions à l’octroi d’un suivi bancaire, et ce au lieu de les assouplir, resserrant les conditions de financement, et portant par la même un coup sévère à l’ensemble du secteur du renouvellement urbain.
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