En Israël, le nombre de prisonniers n’a pas baissé en raison du Covd-19. À ce jour, aucun cas de coronavirus n’a été signalé dans les centres pénitenciers israéliens, qui comptent quelque 20 000 détenus.
En France cela n’est pas le cas. Face au risque de propagation du nouveau coronavirus dans les prisons, ces « bombes épidémiologiques », des mesures d’exception ont été prises par la justice française, permettant une baisse drastique du nombre de détenus. Mais les bonnes nouvelles s’arrêtent là.
À la veille du confinement en France (17 mars), il y avait plus de 72 575 détenus en France pour environ 61 000 places. Un mois plus tard, après les mesures gouvernementales prises pour éviter une crise sanitaire et sécuritaire en prison, les 188 établissements pénitentiaires français comptaient 62 650 détenus, soit près de 10 000 en moins, avec un taux d’occupation de 103 %, contre 119 % le 1er mars.
« Ce n’est pas vraiment un scoop, mais la rapidité avec laquelle on a fait quasiment disparaître la surpopulation carcérale qu’on nous présentait comme incompressible a fait tomber le masque. Désormais, il n’est plus possible de nier que c’est une volonté politique et rien d’autre », a réagi sur Twitter le blogger et avocat au barreau de Paris, Maître Eolas. (https://www.france24.com/)