MASQUES. Le responsable de l’unité pandémique du ministère israélien de la Santé, le docteur Boaz Lev a assuré jeudi sur Kan que « nous n’arriverons pas au stade où il faudrait choisir qui placer sous respiration artificielle, » affirmant qu’il y avait plus de 4.000 respirateurs à disposition en Israël.
Israël enregistre jeudi 2.495 cas confirmés, dont 41 dans un état grave. Cinq personnes sont décédées des suites du coronavirus dans le pays depuis le début de la propagation de la pandémie. 66 personnes ont par ailleurs guéri. De nouvelles mesures restrictives sont rentrées en vigueur mercredi soir, visant à limiter la progression d’une virus. Elles comprennent notamment l’interdiction de toute sortie à plus de 100 mètres du domicile et la pratique sportive en plein air. La possibilité d’un confinement total, qui constituerait « la dernière étape » n’est pas exclue si la population ne respecte pas les nouvelles directives.
DECATHLON.
SELON CNEWS. « Pour faire face à la pénurie de protections et d’équipements hospitaliers, la société italienne Isinnova a décidé de transformer des masques de plongée de la marque Decathlon en appareil respiratoire. Cette idée a germé dans l’esprit d’un ancien médecin chef italien, Renato Favero. Interrogé par le quotidien italien Le Corriere della Sera, ce dernier a expliqué que son projet était de fabriquer des masques respiratoires d’urgence à partir de masques de plongée. Il a donc contacté la société Isinnova afin de mettre en place à plus grande échelle son idée et un prototype a rapidement était lancé.
Une collaboration avec le Français Decathlon
«Nous avons analysé la proposition du docteur et nous avons conclu que le masque Easybreath de Decathlon était celui qui se prêtait le mieux à nos exigences», explique l’entreprise italienne. Ce à quoi Decathlon a répondu positivement, précisant qu’il avait «des dizaines de milliers de masques en magasin». En effet, le masque Easybreath a l’avantage de couvrir l’intégralité du visage et d’inclure une sortie d’air, initialement destinée au tuba.
La société française a également réagit sur les réseaux sociaux pour partager son investissement aux côtés des médecins dans la lutte contre le coronavirus. «Chaque fois que nous pouvons aider les hôpitaux, nous mettons tous nos moyens à dispositions et partageons nos connaissances. Mais à ce jour, nous n’avons pas eu de validation sur le fait que des solutions fonctionnaient rééllement et étaient utilisées par des médecins», a répondu la firme, ce mercredi 25 mars. Après ce début de collaboration, l’ingénieur d’Isinnova Alessandro Romaioli, a expliqué au Corriere, qu’il espérait mettre au point des valves qui pourront connecter les masques de plongée aux tubes utilisés dans les hôpitaux. C’est chose faite, puisque la société italienne a donc imprimé en 3D les raccords nécessaires entre le masque et les tubes de l’hôpital. Un prototype a d’ailleurs déjà été testé avec succès, poussant ainsi la protection civile de la ville de Brescia, dans le nord du pays, à passer commande de 500 masques. L’entreprise a d’ailleurs mis à disposition, et ce, «gratuitement», les raccords, a précisé Alessandro Romaioli. Une vidéo a également été publiée afin d’expliquer le mode d’emploi pour que chacun puisse transformer ces masques en équipement respiratoire ».
SELON LCI.
Des patients atteints par le coronavirus Covid-19 sont-ils équipés de respirateurs fabriqués à partir de masques de plongée Decathlon ? Aussi surprenant que cela puisse paraître, la réponse est oui.Avec plus de 6.000 victimes, l’Italie paie un très lourd tribut dans la pandémie mondiale du coronavirus Covid-19. Dans le stade le plus avancé de la maladie, les poumons des malades sont comme attaqués par le virus, ce qui entraîne de grandes difficultés pour respirer. L’installation d’un masque respirateur est alors indispensable pour assurer une bonne ventilation. Or, face aux nombre important de patients, le matériel médical vient à manquer. Une situation qui pousse à l’ingéniosité.
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