En Israël, pas de vols de masques dans les voitures et hôpitaux. Aucun cas n’a été signalé par les médias. Les vigiles de supermarchés en Israël ont constaté une augmentation significative des tentatives de vol à l’étalage depuis le début de l’épidémie de coronavirus.
En France, un article LCI fait le point : « Une denrée rare, dont la valeur a flambé au cours derniers jours. De quoi susciter la convoitise des trafiquants. Alors que les soignants doivent faire face à un nombre croissant de malades atteints du coronavirus (Covid-19), le trafic bat son plein sur le marché noir. Les établissements de santé sont régulièrement la cible de cambriolages, tout comme le personnel hospitalier dont plusieurs ont été victimes de vol.La revente de ces masques de contrebande se fait parfois même au grand jour, comme dans une épicerie bio chinoise à Paris, où les policiers en ont retrouvé 16.000, avec en prime 240 litres de faux gel de solution hydroalcoolique. Dans un quartier huppé de la capitale, une parapharmacie revendait quant à elle illégalement des masques, au prix de 10 euros l’unité. Ou encore, dans un entrepôt de stockage, où des escrocs avaient reconditionné 40.000 masques pour ensuite les revendre.

Nous l’utilisons pour vous soigner. Ayez un peu de bon sens. Laissez-nous bosser.– Une infirmière libérale, au micro de TF1.
Idem dans le Sud de la France. Le centre hospitalier d’Arles, dans les Bouches-du-Rhône, a lui aussi été victime d’un vol. Le directeur de l’établissement Laurent Donadille a signalé jeudi 19 mars la disparition de plus de 350 masques chirurgicaux, 50 masques FFP2, et de gel hydroalcoolique. « C’est inqualifiable… Ça fait mal au cœur », a-t-il déclaré au journal La Provence. Le directeur de l’établissement soupçonne un acte commis en interne mais n’a pas porté plainte pour l’instant.Autre phénomène en hausse, des vols ciblant les véhicules du personnel hospitalier. Au point que certains en sont arrivés à indiquer sur une feuille de papier placé sous le pare-brise afin d’indiquer aux éventuels tentés qu’aucun matériel médical ne se trouve à l’intérieur du véhicule. Sur les réseaux sociaux, une infirmière libérale a quant elle posté une vidéo pour exprimer sa colère : « Nous l’utilisons pour vous soigner. Ayez un peu de bon sens. Laissez-nous bosser », clame-t-elle, désespérée.

D’autres personnels de santé encore se sont faits voler dans leur véhicule le caducée, ce laisser-passer qui leur permet d’accéder aux établissements hospitaliers. Le Dr Jean-Paul Hamon, président de la Fédération des médecins et lui-même testé positif au coronavirus (Covid-19), n’en revient pas lui-même. « Le vol de caducée, c’est une première. Ce sont des petits larcins minables », déplore-t-il.Face à ces larcins qui se multiplient, une traque devenue une autre priorité des forces de police s’organise afin de débusquer ces activités illégales. « Quand nous trouvons des gens qui revendent ces masques et qui se livrent à du trafic, bien évidemment, nous saisissons les masques et nous les restituons au personnel soignant », indique Didier Lallement, préfet de police de Paris. Rien que dans la journée de vendredi, pas moins de 3.000 masques ont été saisis dans toute la France ».

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