Avec la propagation du nouveau coronavirus et un marché chinois au ralenti, les acteurs économiques israéliens s’inquiètent. Investisseurs dans le flou, dépendance d’Israël à la Chine, secteurs touchés.
« L’ouverture de la Bourse de Paris s’est faite mercredi 26 février dans un climat d’incertitude. Après une chute de 1,94% mardi, qui en suivait une autre de 4% lundi, le CAC 40 a enregistré ce jour de nouvelles pertes de 1,10%. Le responsable de cette fébrilité ? Le nouveau coronavirus qui sème le doute chez les investisseurs, ne sachant plus sur quoi spéculer.
« En l’absence de données économiques importantes, les opérateurs de marché vont continuer de jauger les impacts du coronavirus sur l’économie », indique à l’AFP Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank. Les informations manquent sur l’impact réel de la crise sanitaire sur le monde de la finance et les investisseurs se tournent donc vers des valeurs refuges, l’or et les emprunts d’Etat. Mais l’heure n’est pas non plus à la panique. A titre de comparaison, entre le 30 juin et le 23 septembre 2011, la Bourse de Paris avait essuyé une chute de presque 30% et occasionné l’un des pires plongeons de son histoire.
L’activité chinoise scrutée par le G20
En Chine, au 26 février, 2666 personnes sont décédées des suites du virus sur un total de 77.780 cas confirmés, selon les derniers chiffres de l’OMS. L’économie du pays tourne au ralenti depuis la propagation de l’épidémie et la mise en quarantaine de plusieurs villes de la province de Hubei. Les mesures prises par les autorités ont contraint des entreprises à fermer leurs portes et, à ce jour, moins d’un tiers des PME chinoises – dont la production représente 60% du PIB – ont redémarré leur activité. En cause, les chaînes d’approvisionnement perturbées, le manque d’employés disponibles ou encore le ralentissement de la consommation. Des porte-conteneurs sont, eux, toujours bloqués dans les grands ports chinois.