Selon des informations parues dans la presse spécialisée et confirmées par la presse israélienne (en hébreu), l’Airbus A330 utilisé par l’Élysée EST équipé d’un système de protection anti-missiles. Fourni par la compagnie israélienne Elbit Systems, il permet de déjouer des tirs de missiles sol-air portables grâce à un système de contre-mesures infrarouge. Grâce à une caméra thermique qui balaie en permanence le tour de l’avion à 360 degrés couplé à un détecteur de départ de missile, un laser sera envoyé sur la tête du missile afin de le faire dévier de sa trajectoire et exploser loin de l’appareil présidentiel.

Désormais on peut donc apercevoir à l’arrière de l’appareil une nacelle blanche dans laquelle est logée toute cette électronique. Les travaux d’installation ont eu lieu à l’aéroport de Bordeaux-Mérignac à l’occasion d’une visite d’entretien de l’Airbus A330 de la République française qui a duré six semaines. Ce dispositif permet de sécuriser l’avion qui transporte le président de la République mais également le Premier ministre ou celui des Affaires étrangères notamment dans la délicate phase de décollage lorsque l’avion prend de l’altitude.

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Islam, identité, communautarisme… Les confidences de Macron au retour d’Israël. Le chef de l’État a reçu Le Figaro à bord de son avion présidentiel jeudi. Il a réagi aux violences qui gangrènent le pays. Par

À bord de l’avion présidentiel; Il a troqué son traditionnel costume sombre contre un gilet bleu moins habituel. Dans l’avion qui le ramène à Paris jeudi 23 janvier au soir, après 48 heures passées en Israël, Emmanuel Macron tient à relâcher la pression. Du moins en apparence. Alternant entre un verre de whisky et quelques gorgées d’eau, le président se laisse glisser dans l’un des épais fauteuils de la salle de réunion de l’Airbus A330. Entre une réunion d’équipe et un dîner avec des parlementaires, le chef de l’État accepte de revenir longuement sur plusieurs grands axes de sa présidence. Il livre notamment sa vision de la politique mémorielle et avance quelques pistes sur les rendez-vous qui l’attendent dans les prochaines semaines.

https://www.lefigaro.fr/politique/islam-identite-communautarisme-les-confidences-de-macron-au-retour-d-israel-20200124

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Emmanuel Macron a dénoncé avec véhémence, dans l’avion le ramenant d’Israël le 23 janvier au soir, «les discours politiques extraordinairement coupables» affirmant que la France est devenue une dictature, et justifiant de ce fait la violence politique et sociale.

Le Président a dénoncé dans un entretien que doit diffuser Radio J le 24 janvier, et que l’AFP a pu écouter, les discours justifiant la violence en France.

«Aujourd’hui s’est installée dans notre société – et de manière séditieuse, par des discours politiques extraordinairement coupables-, l’idée que nous ne serions plus dans une démocratie, qu’une forme de dictature se serait installée», accuse Emmanuel Macron.

Et de lancer: «Mais allez en dictature! Une dictature, c’est un régime ou une personne ou un clan décident des lois. Une dictature, c’est un régime où on ne change pas les dirigeants, jamais. Si la France c’est cela, essayez la dictature et vous verrez! La dictature, elle justifie la haine. La dictature, elle justifie la violence pour en sortir. Mais il y a en démocratie un principe fondamental: le respect de l’autre, l’interdiction de la violence, la haine à combattre».

Selon M. Macron, «tous ceux qui aujourd’hui dans notre démocratie, se taisent sur ce sujet, sont les complices, aujourd’hui et pour demain, de l’affaiblissement de notre démocratie et de notre République».Questionné sur la violence, le chef de l’État a jugé que «celles et ceux qui portent cette violence, celles et ceux qui, avec cynisme quelquefois, l’encouragent, celles et ceux qui taisent tout reproche qu’il faut avoir oublient une chose très simple: nous sommes une démocratie».

«Une démocratie», explique-t-il, «c’est un système politique où l’on choisit nos dirigeants. C’est un système politique où l’on choisit des représentants qui auront à voter librement les lois qui régissent la société. Cela a beaucoup d’exigence, cela veut dire que la liberté du peuple et sa souveraineté sont reconnues. Mais cela a une contrepartie, c’est que dans une démocratie, on a un devoir de respect à l’égard de ceux qui représentent et votent cette loi, parce que précisément, on a le pouvoir de les révoquer. On a l’interdiction de la haine, parce qu’on a le pouvoir de les changer!»

Interrogé au retour d’Israël, où il a participé jeudi aux commémorations de la libération du camp nazi d’Auschwitz, le président français a par ailleurs précisé son analyse de l’antisémitisme, qu’il relie à la crise économique et sociale.

«Toutes les démocraties occidentales vivent une crise, et c’est une crise qui s’exacerbe devant les grandes peurs contemporaines», a-t-il estimé, citant la transformation numérique et la transformation climatique. Or d’après lui, «l’antisémitisme est la forme la plus avancée, à chaque fois la plus radicale de la peur de l’autre».

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