Le deuxième rapport annuel sur l’Intelligence Artificielle démontre que le bassin de talents en IA est encore en croissance, en se basant sur de nouvelles données géographiques et un plus grand nombre de conférences.

Le rapport indique aussi que les femmes demeurent sous-représentées dans le domaine de l’IA.
Cette étude annuelle – produite par Element AI et menée par son PDG et co-fondateur JF Gagné – fait état des changements par rapport à la première édition; au sujet de la taille estimée du bassin de main d’oeuvre en IA et des mouvements de celui-ci.
La principale conclusion du rapport démontre que le nombre de professionnels en IA a augmenté considérablement dans la dernière année. Néanmoins, un déficit global persiste en ce qui a trait aux demandes du marché.
Le rapport conclut également que le nombre de femmes scientifiques en IA a augmenté légèrement. Le nombre de scientifiques de données en IA et de travailleurs qui s’identifient publiquement comme des spécialistes de l’IA a augmenté de 66 % par rapport au premier rapport annuel sur le talent mondial en IA publié en 2018.
Au début de 2019, le nombre de spécialistes qualifiés en IA était estimé à 36 524 mondialement – en hausse par rapport aux 22 064 identifiés en 2018. Dans ce groupe, les spécialistes de l’IA sont surtout concentrés aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Canada, en France et en Allemagne.
Les pays qui ont progressé le plus, proportionnellement, sont l’Italie, la Tunisie, Israël, l’Estonie et l’Argentine. Dans plusieurs cas, cela représente une augmentation significative du nombre total de chercheurs dans chacun de ces pays.
Le rapport montre aussi une hausse de 19 % du nombre d’experts en IA qui ont publié des articles dans les grandes conférences académiques sur l’IA par rapport à 2017 (et une hausse de 36 % par rapport à 2015).
Les pays avec le plus grand nombre de chercheurs influents (qui sont le plus souvent cités dans d’autres articles académiques) sont les États-Unis, la Chine, le Royaume-Uni, l’Australie et le Canada.
Parmi les chercheurs qui ont publié un ou des articles lors des 21 conférences académiques les plus importantes en IA, 18 % étaient des femmes. Les pays qui présentent le plus grand pourcentage d’articles publiés par des femmes sont l’Espagne (26 %), Singapour et Taiwan (23 %), et l’Australie et la Chine (22 %).
« Les chiffres précis permettent à la communauté de l’IA d’avoir des conversations plus constructives sur les meilleures façons de mobiliser les talents »  a dit JF Gagné, PDG d’Element AI.
Il poursuit : « Les conclusions de cette année montrent une hausse remarquable du bassin de talent mondial, lequel reflète, selon nous, les investissements majeurs en IA par les secteurs public et privé, dans de nombreux pays du monde.
Néanmoins, l’offre est encore loin de suffire à la demande, et notre étude montre la distance qu’il nous reste à parcourir, si l’on considère le manque d’expertise en IA dans le monde en ce moment.
Nous croyons qu’il est de notre responsabilité de continuer à faire preuve de transparence quant à la rareté des talents, et d’aider tout le monde à comprendre où nous nous situons en tant que communauté. »
Méthodologie 
Les données et les conclusions de ce rapport proviennent d’une étude sur le nombre d’auteurs et de publications issues des 21 plus importantes conférences scientifiques sur l’IA en 2018 (par rapport à trois conférences en 2017) et des résultats de recherches en ligne sur le nombre de travailleurs qui s’identifient publiquement comme spécialistes de l’IA.
À propos d’Element AI 
Element AI offre des logiciels d’intelligence artificielle conçus pour améliorer les décisions et rendre les entreprises plus sécuritaires, plus fortes et plus agiles. Établie au Canada, Element AI a des bureaux à Montréal, Toronto, Londres, Singapour et Séoul.
Element AI est financée par des investisseurs de premier plan tels que BDC Capital, DCVC, Fidelity Investments, Hanwha Investment, Intel Capital, Microsoft Ventures, la Banque Nationale du Canada, NVIDIA, Real Ventures et Tencent.

Source Le Lezard

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