C’est un fait. Dans la passé, des représentants de Facebook ont rencontré le gouvernement israélien pour déterminer quels comptes Facebook appartenant à des personnes « à risque » et devaient être supprimés au motif qu’ils constitueraient une «incitation».

Ces réunions convoquées et présidées par le ministre de la Justice Ayelet Shaked – sont intervenues après qu’Israël ait menacé Facebook d’adopter des lois pour l’obliger – sous peine d’énormes amendes, voire d’un blocage total du service en Israël – à se conformer aux ordres du gouvernement israélien, à défaut pour lui de le faire “volontairement”.

Les résultats, prévisibles, de ces réunions sont maintenant clairs. Depuis lors, Facebook pratique une certaine censure. Des responsables israéliens se vantent publiquement de l’obéissance de Facebook en ce qui concerne les ordonnances de censure israéliennes :

«Peu de temps après qu’on ait appris la conclusion d’un accord entre le gouvernement israélien et Facebook, le ministre israélien de la Justice, Ayelet Shaked, a déclaré que Tel Aviv avait soumis 158 demandes au géant des médias sociaux au cours des quatre derniers mois lui demandant d’enlever les contenus qu’il considérait comme “incitation”. Elle a déclaré que Facebook avait accepté 95% des demandes.»

Selon le New York Times en décembre de l’année dernière, “les agences de sécurité israéliennes surveillent Facebook et lui signalent les publications qu’elles considèrent comme une incitation. Facebook a répondu en supprimant la plupart d’entre eux”.

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