Dans le JPost : L’accord sur le nucléaire signé en 2015 entre l’Iran et les superpuissances, a déjà grandement bénéficié à la République chiite. Des milliards de dollars d’avoirs, gelés pendant des années, lui ont été versés, permettant de booster son économie à bout de souffle et de relancer ses échanges commerciaux.
Boeing est l’une des premières entreprises à avoir profité de cette nouvelle dynamique : une des annexes de l’accord donne en effet la prééminence au constructeur aéronautique américain Boeing et à son concurrent Airbus pour traiter avec Téhéran. Alors que d’autres sociétés américaines n’en avaient pas encore le droit, le constructeur a reçu la permission d’entamer des négociations avec la République islamique, qui avait un besoin urgent de renouveler sa flotte aérienne.
Résultat des tractations : un contrat juteux de 17 milliards de dollars pour la fourniture de 80 engins à Iran Air, une compagnie longtemps suspectée d’avoir servi à la mise en place de ponts aériens, destinés à fournir du matériel militaire à des organisations terroristes en Syrie et au Hezbollah libanais, inclus dans la liste noire américaine des organisations terroristes. (Source et Copyrights du JPost en Français: http://www.jpost.com)
LE PLUS. Le 28 janvier 2016, grâce à la levée des sanctions internationales, l’Iran a commandé 118 Airbus dont 12 A380 et 16 A350 lors d’une visite en France du Président iranien Hassan Rohani.
La compagnie aérienne est entièrement possédée par le gouvernement iranien et emploie 7 500 employés. Iran Air continue à opérer vers plusieurs destinations autour du monde incluant deux vols journaliers vers plusieurs destinations et continue à être une compagnie à croissance rapide. En 2017, le P-DG de la compagnie est Farhad Parvaresh.