DEUXIEME EDITION. Une start-up accompagnée par Jérémie Berrebi, cofondateur d’iAdvize, lance une levée de fonds en cryptomonnaie afin de développer son application, qui met en relation des prestataires de services et des clients géolocalisés, via la blockchain. Un nouvel acteur a décidé de faire appel à un nouveau mode de levée de fonds en cryptomonnaies.

ConnectJob, une application de services à la personne qui fonctionne sur la technologie blockchain, a pour ambition de lever 110 millions d’euros en base Ether en deux temps. La Pre Sale aura lieu à partir du 1er décembre 2017 et la ICO ouvrira ses portes le 5 janvier 2018 et se tiendra jusqu’au 12 février 2018.

ConnectJob se veut le Uber des services à la personne : la plateforme met en relation des utilisateurs clients et prestataires géolocalisés et a déjà créé plus de 20 jobs différents : babysitters, déménageurs, jardiniers, chauffeurs etc. Elle prélève 20% de frais de transactions au départ mais grâce au format participatif de ce type de plateforme, le groupe compte décentraliser totalement le modèle en trois ans, et allouer les économies réalisées aux utilisateurs. Elle sera lancée en février prochain dans trois villes (Paris, New York et Londres) et compte ouvrir ensuite 2 à 3 grandes villes par mois. L’objectif est d’atteindre 20 millions d’utilisateurs d’ici à cinq ans.
La start-up israélienne, qui a été fondée par Jonathan Gueron – cofondateur d’iAdvize aux côtés de Jeremie Berrebi – et Yoni Assouline, compte accélérer très vite pour accéder rapidement à une taille critique sur chacun de ses marchés, dans les grandes métropoles mondiales. Outre Jeremie Berrebi , ils ont été accompagnés par de grands noms de la tech à la pointe de la blockchain : Amir Chetrit, le cofondateur d’Ethereum, Simon Polrot, qui a fondé Ethereum France. Mais aussi Scalene Partners, une boutique indépendante spécialisée en levées de fonds et créée par trois anciens banquiers de l’équipe large cap de chez Rothschild et le cabinet d’avocats Kramer Levin. Ces deux derniers ont par ailleurs été les signataires de la charte de bonne conduite sur les ICO, publiée la semaine dernière, où ils proposent d’optimiser la transparence et la traçabilité des opérations sur ces nouveaux outils d’investissement. Avant que l’AMF ne le fasse elle-même.
Article originel publié sur WanSquare le 02/11/17.
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