Yitzhak Rabin a été abattu le 4 Novembre 1995, alors qu’il assistait à un manifestation pour la paix. Le président israélien, Reuven Rivlin, la fille de Rabin, Dalia Rabin, et plusieurs autres personnalités politiques israéliennes se sont réunis mercredi à Jérusalem pour commémorer la mémoire de l’ancien Premier ministre israélien Yitzhak Rabin, assassiné il y a 22 ans à Tel Aviv lors d’un rassemblement pour la paix.
Selon i24News : « Le Président Reuven Rivlin a prononcé un discours d’ouverture lors de la manifestation commémorative, soulignant que « nul ne pourra pardonner » l’assassin de Rabin. « En octobre 1993, deux jeunes ont été arrêtés pour avoir créé des autocollants sur lesquels un message appelait à tuer Yitzhak Rabin », s’est souvenu Rivlin voulant mettre l’accent sur le caractère de l’ancien Premier ministre israélien.
« Ils ont été jugés pour rébellion et devaient être emprisonnés, mais finalement ils ont été relâchés avec une peine de sursis », a-t-il poursuivi indiquant que « quelques mois plus tard en juin 1994, leur avocat a demandé à Rabin que ses clients soient graciés tout en joignant une lettre des deux inculpés ». Reuven Rivlin a continué son discours en citant Rabin et sa préoccupation pour la liberté d’expression.
« Le soir de Kippour de la même année, le Premier ministre Rabin a répondu et je le cite », a déclaré Rivlin. « Nous devons tout faire pour que la liberté d’expression soit préservée sans pour autant qu’elle ne devienne une guerre civile. Nous devons assurer une situation où toutes les institutions de l’Etat devraient faire le maximum sans pour autant être exposées à la violence », avait déclaré Rabin à la réception de la lettre avant de poursuivre et d’accepter les excuses des inculpés.
« Ils ont été jugés pour rébellion et devaient être emprisonnés, mais finalement ils ont été relâchés avec une peine de sursis », a-t-il poursuivi indiquant que « quelques mois plus tard en juin 1994, leur avocat a demandé à Rabin que ses clients soient graciés tout en joignant une lettre des deux inculpés ». Reuven Rivlin a continué son discours en citant Rabin et sa préoccupation pour la liberté d’expression.
« Le soir de Kippour de la même année, le Premier ministre Rabin a répondu et je le cite », a déclaré Rivlin. « Nous devons tout faire pour que la liberté d’expression soit préservée sans pour autant qu’elle ne devienne une guerre civile. Nous devons assurer une situation où toutes les institutions de l’Etat devraient faire le maximum sans pour autant être exposées à la violence », avait déclaré Rabin à la réception de la lettre avant de poursuivre et d’accepter les excuses des inculpés.
« Malgré la gravité des faits, dans l’ambiance des prières de Kippour, j’accepte volontiers leur excuses et je suis prêts à les pardonner ». Un an plus tard, le Premier ministre Rabin a été assassiné. Un assassinat qui, selon Rivlin n’a pas seulement affecté la démocratie israélienne mais qui l’a « profondément déchirée ».
« Les deux jeunes ont été pardonnés par le Premier ministre mais l’assassin qui l’a tué et qui a déchiré le tissu si fragile de la société israélienne, nul ne pourra lui pardonner », a affirmé le président israélien. « L’héritage de Rabin est un héritage de dialogue pour consolider les pierres qui forment l’édifice de la société israélienne », a estimé Rivlin
« Personne d’entre nous n’a d’autre pays que l’Etat d’Israël. Que la mémoire du Premier ministre Yitzhak Rabin, un grand militaire, un grand homme de paix, un grand dirigeant et un homme de Jérusalem, soit bénie », a-t-il conclu. Yitzhak Rabin a été abattu le 4 Novembre 1995, alors qu’il assistait à une manifestation pour la paix, deux ans après la signature des Accords d’Oslo.
Alors qu’il regagnait sa voiture, l’ancien Premier ministre avait été atteint dans le dos par les balles d’un extrémiste juif, Yigal Amir, opposé aux négociations du gouvernement avec les Palestiniens. L’assassinat de Rabin avait choqué non seulement les Israéliens, mais aussi la communauté internationale, qui avait porté ses espoirs sur l’ancien général pour parvenir à un accord de paix entre Israël et les Palestiniens ».
« Les deux jeunes ont été pardonnés par le Premier ministre mais l’assassin qui l’a tué et qui a déchiré le tissu si fragile de la société israélienne, nul ne pourra lui pardonner », a affirmé le président israélien. « L’héritage de Rabin est un héritage de dialogue pour consolider les pierres qui forment l’édifice de la société israélienne », a estimé Rivlin
« Personne d’entre nous n’a d’autre pays que l’Etat d’Israël. Que la mémoire du Premier ministre Yitzhak Rabin, un grand militaire, un grand homme de paix, un grand dirigeant et un homme de Jérusalem, soit bénie », a-t-il conclu. Yitzhak Rabin a été abattu le 4 Novembre 1995, alors qu’il assistait à une manifestation pour la paix, deux ans après la signature des Accords d’Oslo.
Alors qu’il regagnait sa voiture, l’ancien Premier ministre avait été atteint dans le dos par les balles d’un extrémiste juif, Yigal Amir, opposé aux négociations du gouvernement avec les Palestiniens. L’assassinat de Rabin avait choqué non seulement les Israéliens, mais aussi la communauté internationale, qui avait porté ses espoirs sur l’ancien général pour parvenir à un accord de paix entre Israël et les Palestiniens ».