« L’erreur humaine » était en fait volontaire. Vendredi, Twitter a annoncé avoir pris des « mesures de sécurité » après la brève désactivation du compte de Donald Trump par un employé. « Après enquête, nous avons appris que cela a été fait par un employé du service client lors de son dernier jour de travail », a indiqué Twitter. « Nous avons implémenté des mesures de sécurité pour que cela ne se reproduise pas », assure l’entreprise. (.20minutes.fr)
Alors que son compte est resté inaccessible pendant 11 minutes jeudi soir, Donald Trump a réagi vendredi, voyant dans l’action « d’un employé rebelle » un signe de l’impact de ses tweets suivis par plus de 40 millions d’internautes.
Alors qu’il a été célébré comme un héros par de nombreux détracteurs du président américain, l’employé, qui serait un fait un contractuel embauché par un sous-traitant, selon le New York Times, pourrait risquer gros : son action pourrait être considérée comme un acte de piratage, selon le « computer fraud and abuse act », une loi de 1984 qui ratisse très large. Le conseil de plusieurs juristes à l’activiste : embauche un avocat.
Selon BFMTV : « Des centaines de personnes au sein de Twitter ont accès aux outils de support utilisateurs, qui peuvent notamment permettre de suspendre un compte enfreignant les règles d’utilisation ou qui aurait été piraté, avançait pour sa part le site d’information spécialisé The Verge, citant d’anciens employés du groupe, qui ne se disent pas surpris par l’incident. D’après ces anciens, le manque de protection autour des comptes VIP est « connu » dans l’entreprise, qui selon eux paye de nombreux contractuels situés en Asie pour assurer le support utilisateurs, explique The Verge ».

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