La CCFI Rhône-Alpes organise, du 12 au 16 novembre prochains, une nouvelle mission en Israël, sur le thème de la Cyber-sécurité. Cette mission est composée de 30 participants dont 15 entreprises spécialisées de la région ainsi que des élus, des professionnels du droit, des universitaires, des journalistes.
Lors d’un programme de rencontres, la CCFI R.A. a prévu le lundi 13/11 a 19h30, a l’Hotel Dan Panorama (TLV) des rendez-vous croisés entre des firmes Israéliennes. Le mardi 14 Novembre la délégation visitera le Cyberspark de Beer Sheva. Le lendemain les Lyonnais seront à Jérusalem pour des entretiens avec le ministère de Affaires Etrangères et la mairie de Jérusalem.
LE PLUS. UN ARTICLE DE LA VOIX DU NORD. (http://www.lavoixdunord.fr/economie/israel-fait-fleurir-une-capitale-de-la-cybersecurite-ia0b0n3304314)
En quelques années Beer Sheva a connu une mue spectaculaire. Refuge d’une population pauvre et ouvrière, souvent d’origine séfarade (juifs orientaux), Beer-Sheva avait du mal à faire le poids par rapport à la moderne Tel-Aviv. Mais aujourd’hui, la ville connaît une gentrification accélérée, avec des quartiers de villas des classes moyennes s’étendant à perte de vue. A l’origine de cette transformation, l’ambition de devenir la capitale de la cybersécurité, un secteur où Israël est considéré comme l’un des pays les plus en pointe dans le monde.
La capitale du Néguev, vaste étendue désertique au sud d’Israël, est ainsi devenue une pépinière de talents informatiques et les « jeunes pousses » (start-up) spécialisées dans la cybersécurité y ont fleuri et pris racine.
Ces start-up, ainsi qu’une kyrielle d’entreprises israéliennes et étrangères comme Lockheed Martin, Deutsche Telekom, Oracle ou IBM se sont installées dans deux complexes ultra-modernes bâtis dans le parc industriel CyberSpark.
1.500 techniciens, ingénieurs et chercheurs spécialisés en cybersécurité y travaillent déjà. Nombre d’entre eux ont été formés au département des sciences de l’informatique de l’université locale Ben Gourion.
Symboles de la symbiose entre l’université et l’entreprise, deux ponts piétonniers partant de la gare relient le campus et le CyberSpark. « Nous avons établi un écosystème idéal avec une intégration entre des entreprises israéliennes, des multinationales étrangères, l’université et des bases de l’armée israélienne spécialisées dans la cybersécurité, qui vont déménager de la région de Tel-Aviv à Beer-Sheva », se félicite Tom Ahi Dror, chef du projet CyberSpark au Cyberbureau national israélien.
« Ces éléments sont disponibles dans un rayon de 100 mètres, ce qui permet une interaction physique entre les responsables de la sécurité, de l’université et de l’industrie, israéliens et étrangers. Ils se rencontrent, ils se parlent, ils créent ensemble », s’est félicité le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors de la conférence CyberTech à Tel-Aviv.
Selon M. Netanyahu, Israël est l’une des cibles favorites des hackers dans le monde et le développement de la cybersécurité est « vital ». Les experts américains Michael Eisenstadt et David Pollock évoquaient en 2012 le nombre de 1.000 cyberattaques par minute contre Israël, de plus ou moins grande importance.
La réussite de Beer-Sheva comme temple de la cybersécurité « tient au fait que nous sommes partis de zéro il y a quatre ans », explique à l’AFP le maire-adjoint, Tal Elal. « Nous avons conçu un projet sur mesure pour répondre exactement aux besoins des entreprises spécialisées dans la cybersécurité », ajoute-t-il.
A terme, deux autres complexes comprenant 27 bâtiments sortiront de terre.
En quelques années Beer Sheva a connu une mue spectaculaire. Refuge d’une population pauvre et ouvrière, souvent d’origine séfarade (juifs orientaux), Beer-Sheva avait du mal à faire le poids par rapport à la moderne Tel-Aviv. Mais aujourd’hui, la ville connaît une gentrification accélérée, avec des quartiers de villas des classes moyennes s’étendant à perte de vue. A l’origine de cette transformation, l’ambition de devenir la capitale de la cybersécurité, un secteur où Israël est considéré comme l’un des pays les plus en pointe dans le monde.
La capitale du Néguev, vaste étendue désertique au sud d’Israël, est ainsi devenue une pépinière de talents informatiques et les « jeunes pousses » (start-up) spécialisées dans la cybersécurité y ont fleuri et pris racine.
Ces start-up, ainsi qu’une kyrielle d’entreprises israéliennes et étrangères comme Lockheed Martin, Deutsche Telekom, Oracle ou IBM se sont installées dans deux complexes ultra-modernes bâtis dans le parc industriel CyberSpark.
1.500 techniciens, ingénieurs et chercheurs spécialisés en cybersécurité y travaillent déjà. Nombre d’entre eux ont été formés au département des sciences de l’informatique de l’université locale Ben Gourion.
Symboles de la symbiose entre l’université et l’entreprise, deux ponts piétonniers partant de la gare relient le campus et le CyberSpark. « Nous avons établi un écosystème idéal avec une intégration entre des entreprises israéliennes, des multinationales étrangères, l’université et des bases de l’armée israélienne spécialisées dans la cybersécurité, qui vont déménager de la région de Tel-Aviv à Beer-Sheva », se félicite Tom Ahi Dror, chef du projet CyberSpark au Cyberbureau national israélien.
« Ces éléments sont disponibles dans un rayon de 100 mètres, ce qui permet une interaction physique entre les responsables de la sécurité, de l’université et de l’industrie, israéliens et étrangers. Ils se rencontrent, ils se parlent, ils créent ensemble », s’est félicité le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors de la conférence CyberTech à Tel-Aviv.
Selon M. Netanyahu, Israël est l’une des cibles favorites des hackers dans le monde et le développement de la cybersécurité est « vital ». Les experts américains Michael Eisenstadt et David Pollock évoquaient en 2012 le nombre de 1.000 cyberattaques par minute contre Israël, de plus ou moins grande importance.
La réussite de Beer-Sheva comme temple de la cybersécurité « tient au fait que nous sommes partis de zéro il y a quatre ans », explique à l’AFP le maire-adjoint, Tal Elal. « Nous avons conçu un projet sur mesure pour répondre exactement aux besoins des entreprises spécialisées dans la cybersécurité », ajoute-t-il.
A terme, deux autres complexes comprenant 27 bâtiments sortiront de terre.