Difficile de trouver une liaison entre les juifs, Israël et l’entretien récent de Emmanuel Macron. Et pourtant… A l’occasion de la première interview à la télévision d’Emmanuel Macron en tant que président de la République, près de 9 millions de téléspectateurs ont pu admirer la nouvelle décoration du bureau présidentiel, dont faisait partie l’une des plus importantes pièces de l’artiste Pierre Alechinsky.
Selon actuj.com (Copyrights) : « En effet, la tapisserie dite « lavande » a été très remarquée de par sa dimension monumentale (2,94 m x 2,99 m) et par sa position centrale dans le bureau présidentiel. Cette œuvre faite de tissage de laine, de coton et de soie, avait déjà été exposée plusieurs fois auparavant, mais c’est la première fois qu’elle est mise au grand jour à la télévision par le Palais de l’Élysée.
Certains ont interprété le choix du président d’exposer des artistes vivants comme une façon de montrer qu’il s’inscrit dans son temps. « J’ai attendu mes 90 ans pour devenir célèbre !, a remarqué de son côté celui qui n’était jusque-là connu que du petit monde contemporain.
Ses œuvres, elles, sont exposées depuis longtemps dans les plus grands lieux de pouvoir. Une des ses fresques trône dans une rotonde de l’Assemblée nationale, une autre dans le salon d’accueil du ministère de la Culture et une autre encore dans un des salons de l’Hôtel de Rochechouart, siège du ministère de l’Éducation nationale. L’artiste belge pourtant échappe aux diktats de la création artistique. Lui qui est à la fois peintre, graveur et céramiste réunit dans son œuvre expressionnisme et surréalisme.
« Dessiner, c’est s’interroger », explique-t-il. Une belle revanche pour ce gaucher contrarié, que ses professeurs obligent à utiliser la main droite et qui lui demanderont d’utiliser l’autre pour les travaux de « moindre importance», comme le dessin, par exemple… D’un point de vue familial, c’est également une belle victoire : son père, juif russe, s’était réfugié en Belgique pour fuir les persécutions antisémites des groupes protsariste opposés à l’armée soviétique. Plusieurs de ses œuvres sont exposées en permanence aux musées de Jérusalem et de Tel-Aviv ».
Noémie Halioua Journaliste (AJ)

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