Après le nouvel an juif, les festivités se poursuivent en Israël. Souccot (fête des cabanes), qui commence ce mercredi et va durer sept jours, célèbre dans la joie l’assistance divine reçue par les enfants d’Israël lors de l‘exode. Des cabanes qui sont ensuite plus ou moins richement décorées sont montées dans les jardins ou sur les balcons et terrasses et servent de salle à manger pendant les sept jours que dure la fête, parfois aussi de chambre à coucher.
Pendant Souccot, la physionomie des villes israéliennes change car les particuliers ne sont pas les seuls à monter des cabanes. Pratiquement chaque café et restaurant installe la sienne à l’attention des clients.
Suivant le modèle, le montage de la cabane est plus ou moins aisé, sans compter que chacun est plus ou moins habile de ses doigts. Ceci explique les nombreux accidents de souccot : la liste est longue et nul ne la connaît mieux que le Magen David Adom (équivalent israélien de la Croix rouge) qui, cette année encore, a publié une liste des précautions à observer pour éviter les blessures afin que chacun fête dans la cabane et dans la joie et non pas sur un lit d’hôpital ou aux urgences.(http://israelentreleslignes.com)
Selon la Torah, les hommes (est considéré homme dans la tradition rabbinique tout mâle de plus de 13 ans) doivent leishev (לישב, qui peut signifier « s’asseoir » ou « siéger ») dans une soukka durant l’entièreté de la période sainte. Les femmes et les filles sont exemptées de cette prescription (mitzvah), bien qu’elle ne leur soit pas interdite si elles souhaitent l’accomplir.
Dans les communautés ashkénazes et marocaines, on prononce une bénédiction spéciale avant de manger d’un pain ou d’une pâte dans la soukka : « Béni sois-Tu, Seigneur notre Dieu, Roi du monde, Qui nous a sanctifiés par Ses prescriptions et nous a commandé de nous asseoir dans la soukka ».
Dans le judaïsme traditionaliste, la mitzvah de leishev incombe à tout Juif ayant atteint la majorité religieuse, filles comme garçons.
 

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