Après la tuerie de Marseille, l’exemple sécuritaire israélien est souvent cité dans les médias français. Lors de l’attentat de Nice, l’ambassade d’Israël avait réalisé une synthèse de la presse française. Les mots utilisés dans ce document sont presque identiques à ce que l’on entend ce jour sur BFM et autres médias :
Article de l’Ambassade d’Israël : « Dans toutes les villes d’Israël, indique le journal Libération « il n’y a pas un lieu public qui ne soit pas sécurisé. Impossible de pénétrer dans la moindre administration, hôpital, cinéma, centre commercial ou encore supermarché sans subir un contrôle
D’autre part, ajoute La Croix « les Israéliens ont appris à s’accommoder de la violence : ils se sont résignés aux portiques de sécurité et à la fouille des sacs devant les centres commerciaux, les cinémas ou les écoles, ainsi qu’aux caméras de surveillance. Depuis des décennies, les vols d’El Al (la principale compagnie aérienne israélienne) et l’aéroport Ben-Gourion de Tel-Aviv sont hypersécurisés. ».
Pour Marc IVALDI, Directeur d’études à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales : face à l’ampleur du risque d’attaque terroriste dans les transports, il faut prendre des « mesures drastiques » « sur le modèle des dispositifs mis en place en Israël » : comme par exemple « limiter le nombre d’entrées et de sorties dans les stations de métro et mettre en place des fouilles systématiques des bagages à l’entrée des gares, avec des gardes armés ».
France2 souligne également la présence d’ « agents de sécurité dans les transports qui patrouillent armes à la main sans que cela ne perturbe les voyageurs. »
Dans les trains, les tramways et les autobus des gardes armés, détaille Libération « des anciens des unités spéciales de l’armée recrutés par le ministère des Transports – effectuent régulièrement des patrouilles, contrôlent les identités et procèdent à des interpellations si nécessaire. »
Le Figaro rappelle d’autre part que face aux menaces que représentent les voitures béliers depuis 2008, « la municipalité de Jérusalem a fait installer des plots en béton empêchant des véhicules de s’approcher des stations d’autobus visées à plusieurs reprises par des voitures béliers. »
Enfin, La Croix détaille que ce sont « pas moins de 300 bornes anti-bélier [qui] protègent aujourd’hui les stations de bus et de tramway à Jérusalem ».