Les Israéliens semblent beaucoup moins disposés à recycler leurs déchets. Alors que 470 000 foyers séparaient encore leurs déchets organiques fin 2015 – c’est-à-dire essentiellement leurs restes de nourriture – ils n’étaient plus que 390 000 fin 2016.
Plusieurs programmes de recyclage ont été lancés ces dernières années dans différentes villes israéliennes. Toutefois, ces programmes requièrent une organisation qui reste mal maîtrisée; de plus, la qualité et la quantité des déchets sont insuffisantes.
Le député Guy Samet constate : «la séparation des déchets organiques est une opération chronophage. Nous n’allons pas obliger les citoyens à trier leurs déchets organiques mais nous allons continuer à encourager ceux qui souhaitent le faire». A l’avenir, les déchets organiques devraient être fournis dans une mesure croissante par les marchés, les hôtels ou les restaurants auxquels le tri pose nettement moins de problèmes. (http://israelentreleslignes.com)
LE PLUS. Un déchet biodégradable ou biodéchet est de manière générale un déchet organique d’origine végétale, animale, fongique ou bactérienne (biomasse), qui peut être plus ou moins rapidement décomposés par des microorganismes (dits « décomposeurs »). Des définitions réglementaires plus restrictives peuvent en être faites (selon les pays ou époques).
Ils sont principalement issus de l’agriculture, de l’industrie agroalimentaire, de la restauration, de la filière bois-papier, des jardins privés ou de collectivités (espaces verts) ou de cuisines.
Au début des années 2000, ils représentent généralement environ un tiers des déchets municipaux, et s’y ajoutent, pour les collectivités chargées de la gestion des déchets, la matière organique issue du traitement des eaux usées (boues d’épuration) et les déchets agricoles et de l’industrie agroalimentaire et papetière.
Tous ont des effets importants sur l’environnement et présentent un risque pour la santé s’ils ne sont pas correctement traités.
Dans le cadre du recyclage et d’une économie circulaire, ils peuvent être une source d’humus et, ou une source d’énergie (sous forme de biogaz qui peut maintenant être injecté dans le réseau de gaz1 ou de chaleur) ; on parle alors de biomasse énergie.