Hier Tel-Aviv était en ébullition avec Creative City Boulevard. C’était un événement public s’étendant depuis la place Ha’Bima de Tel Aviv le long du boulevard Rothschild et mettant en vedette des installations artistiques uniques, des démonstrations technologiques, des jeux de réalité interactifs et des robots, ainsi que des installations artistiques innovantes, des spectacles et même une salle d’évasion. En outre, il y a eu plus de 30 conférences dans les bars et les restaurants le long du boulevard.
Selon Times of Israel : « Tel Aviv accueille environ 2 000 entreprises high-tech, ce qui constitue environ un quart de toutes les sociétés qui travaillent dans ce secteur en Israël. Un emploi sur dix, dans la ville, est lié au secteur high-tech, révèle un rapport récent. Le taux de croissance du nombre de compagnies high-tech à Tel Aviv est le plus élevé en Israël et il est particulièrement important en termes d’emplois ».
Pascal Lacorie pour La Tribune (Copyrights) : « Le Maire de Tel-Aviv Ron Huldai a lui-même donné l’exemple. Une bibliothèque peu fréquentée installée en de la tour « Shalom » qui surplombe la Méditerranée a été transformée en espace de travail pour de jeunes informaticiens qui peuvent venir tester et partager de nouvelles idées et technologies dans un esprit de coopérative. Les loyers sont à bon marché pour ceux qui passent par cette pépinière avant que les plus chanceux et talentueux ne prennent leur essor et fondent à leur tour leur entreprise.
Pour Ron Huldai, ce cyberespace fait penser à une sorte de « kibboutz du futur », une allusion à ces villages collectivistes qui, au siècle passé, ont permis l’émergence d’une agriculture ultra-moderne dans cet État vieux d’à peine 65 ans. D’ores et déjà, le terreau s’est avéré particulièrement fertile. Tel-Aviv rassemble les deux tiers des start-up actives en Israël, un pays en pôle position dans le monde pour le nombre de jeunes entreprises de haute technologie par tête d’habitant, avec un ratio de 4,7 % du PNB investis dans la R&D.
Des grands groupes ont d’ores et déjà cédé aux charmes de la ville qui joue à fond sur son climat ensoleillé, son côté hédoniste et sa concentration d’ingénieurs. Google, Microsoft, SAP, Oracle, HP, Marvell ont installé leur centre de R&D dans la région de Tel-Aviv. Pour autant, la ville, tout comme Israël, est victime de son succès et souffre d’une « fuite des cerveaux ».
Bon nombre de jeunes patrons, une fois franchi le stade de la start-up et le succès venant, ont tendance à déménager aux États-Unis, notamment en Californie, là où il faut se montrer pour prouver sa réussite. Waze Ltd, créatrice de l’application mobile de GPS du même nom, un des fleurons du high-tech local activement courtisé ces derniers temps par Google – qui serait prêt à mettre 1,3 milliard de dollars sur la table pour en prendre le contrôle -, a déménagé son siège et une partie de son personnel à Palo Alto.
Autre exemple : BillGuard, une entreprise qui permet aux consommateurs d’identifier les frais indus prélevés sur leurs cartes de crédit a établi son siège social à New York tout en maintenant un bureau le long du boulevard Rothschild ». Source: La Tribune (Copyrights)-Israelvalley

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