Dans son classement des 200 meilleurs instituts de recherche du monde, Nature Index a attribué la sixième place à l’Institut Weizmann qui est le seul non-européen à faire partie du top 15.
„Notre position dans ce classement confirme la valeur de notre philosophie qui veut que nous recrutions uniquement les meilleurs chercheurs du monde et que nous laissions libre cours à leur curiosité“ a déclaré le professeur Daniel Zefman de l’Institut Weizmann. Cette stratégie débouche invariablement sur des innovations qui façonnent l’avenir. En tête de liste, on trouve le Scripps Research Institute de San Diego suivi de près par l’université Rockefeller de New-York. (israel-suisse.org.il)
LE PLUS. Selon unige.ch : « Le Nature Index Innovation expose l’impact des recherches académiques sur l’innovation, en se fondant sur la manière dont les articles de recherches sont cités dans les brevets. En effet, en examinant les brevets appartenant à des tiers qui citent les travaux académiques, il est possible de déterminer l’influence de la recherche sur le développement de produits et de services. Les tableaux publiés de ce supplément contiennent certains des acteurs académiques dont les idées façonneront les inventions de demain et recensent 200 instituts de recherche.
Cette mesure d’impact sur l’innovation se base sur le Lens influence metric, un indicateur du Medical Research Council du Royaume-Uni. L’UNIGE obtient ainsi le 21e rang sur la base de données provenant de la période 1980-2015. Le site du Lens influence metric met en avant la contribution de l’UNIGE dans le domaine des sciences pharmaceutiques, des biotechnologies et de la chimie organique.
Au niveau mondial, le haut du panier est détenu par l’Institut de recherche de San Diego (TSRI) et par la Rockfeller University de New York. Seul l’Institut des sciences Weizmann parvient à se glisser dans le top 10 qui ne contient que des institutions académiques américaines. Loin de se contenter de cette main-mise sur l’innovation, les Etats-Unis détiennent 38 des 50 premières places du classement.
Le transfert de connaissances scientifiques vers l’industrie est aujourd’hui une priorité pour les gouvernements et les organismes de financement de la recherche. Cette analyse de Nature permet justement de démontrer publiquement que soutenir la recherche scientifique est primordial et bénéfique pour la société. Il s’agit d’une première étape vers la «cartographie de l’innovation», qui permettra aux scientifiques, aux investisseurs et aux entreprises d’élaborer les meilleurs choix de partenariats et d’axes de recherche en vue de fournir de nouveaux services et outils utiles à la société ».