Longtemps protégée de la crise économique mondiale, l’économie israélienne a ralenti à partir de 2011 et a ensuite stagné autour de 3%, du fait du ralentissement de la consommation et de la demande extérieure. La croissance du pays demeure néanmoins dynamique comparée aux économies européennes.
La croissance a atteint 2,8% en 2016, en légère hausse par rapport à 2015, soutenue par la consommation privée. Une poursuite de l’accélération de la croissance est attendue en 2017 (3%), stimulée par la demande intérieure et la reprise des investissements.
Israël a conclu un nouvel accord décennal de défense avec les Etats-Unis, d’un montant historique de 38 milliards USD. La défense représente toujours le premier poste du budget de l’Etat.
L’endettement du pays est important (plus de 65% PIB), mais le risque souverain demeure limité. Le déficit budgétaire (3,5% du PIB) devrait se creuser en 2017, du fait de l’augmentation des dépenses publiques dans les domaines du logement, de la santé et des transports, destinées à faire face aux inégalités.
Le gouvernement a également prévu des baisses d’impôts pour soutenir la consommation et les investissements, notamment dans le secteur des hautes technologies (cybersécurité et assistance à la conduite automobile).
Un nouveau cadre réglementaire gazier a été adopté en mai 2016, permettant le développement du gisement Leviathan au large des côtes israéliennes dont l’exploitation devrait débuter en 2019-2020. Malgré les bonnes performances économiques, une partie de la population est mécontente du bilan des politiques menées. Les ménages souffrent de prix immobiliers trop élevés et ce secteur est opaque. Certains analystes israéliens estiment que l’économie grise équivaudrait au quart du PIB.
Source : http://www.lemoci.com/fiche-pays/israel/

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