Après un événement violent, il n’est pas rare de garder des traces du choc subi : c’est ce que l’on appelle le stress post-traumatique. Partant du principe que les traitements existants dans l’armée comportaient des lacunes, Moshe Farchi, ancien officier en charge de la santé mentale au sein de l’armée israélienne, a inventé une méthode inédite de « premiers soins » psychologiques, à mettre en place immédiatement après le traumatisme.

Diminuer le sentiment d’impuissance

L’homme, aujourd’hui responsable des études sur le stress, le traumatisme et la résilience au Tel-Haï College (Israël), est d’ailleurs intervenu en Grande-Bretagne, au moment de l’attentat qui a fait 22 morts et 116 blessés à Manchester, le 22 mai dernier. Sa méthode est également utilisée dans le cadre de l’entraînement médical des soldats israéliens. Le concept est simple : il s’agit de diminuer le sentiment d’impuissance en stimulant la personne ayant subi un choc. Pour cela, il faudrait relancer sa réflexion en lui posant « des questions concrètes et factuelles pour lui permettre d’utiliser sa capacité à prendre des décisions, aussi simples soient-elles, comme de faire une pause ou de boire de l’eau », explique Moshe Farchi à l’AFP.
Cette méthode a l’avantage d’être accessible à tous puisqu’il suffit de quelques heures pour la maîtriser et qu’il n’est pas nécessaire d’être médecin pour l’appliquer. Mieux encore : elle aurait des bienfaits immédiats et à long terme sur l’état psychologique des personnes ayant subi un choc.
Source : https://www.topsante.com
 

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