Les investisseurs israéliens s’étonnent tous les jours de la poussée de fièvre dans le monde des startups européennes. Sans aucun doute Londres est la destination préférée des startupistes israéliens qui veulent s’ouvrir à l’Europe.
Selon business.lesechos.fr : « Les start-up européennes ont de quoi se réjouir. Sur les six premiers mois de l’année, elles sont parvenues à lever 7,7 milliards de dollars, un record, selon une étude réalisée par la banque d’affaires Clipperton, en partenariat avec Digimind, sur les financements privés des start-up de la tech européenne (hors introduction en Bourse).
La hausse est très significative par rapport au semestre précédent, qui affichait 6,2 milliards de dollars investis. Surtout, ces levées dépassent le montant du premier semestre 2015, s’élevant à 7 milliards de dollars, premier record depuis que Clipperton a commencé à suivre les investissements de ce secteur début 2013.
La cause de cette embellie des capitaux ? La part significative de méga-deals, ces levées de fonds de plus de cent millions de dollars. Ce semestre, elles ont représenté un peu plus d’un quart (27,2 %) des levées de fonds des start-up en Europe. Ce qui ne veut pas dire que les jeunes pousses les plus installées ont été les seules à intéresser les investisseurs. « Certaines ont ce profil, admet Thibaut Revel, associé chez Clipperton. D’autres sont plus jeunes et ambitieuses. » Dans les deux cas, il s’agit de « sociétés qui croissent vite et ont atteint tous leurs objectifs ».
De fait, les levées de fonds de moins de 1 million de dollars ont augmenté de 84 % par rapport à l’année précédente. Cela témoigne d’un bon dynamisme des start-up qui débutent et qui pourraient être amenées à lever à nouveau des fonds, au cours des prochains semestres.
En tête de classement, la start-up britannique Improbable, spécialiste de la réalité virtuelle, qui porte bien son nom. Première licorne européenne de son secteur, elle est parvenue à lever « un montant improbable de 502 millions de dollars », s’amuse Martin Vielle, vice-président de Clipperton. Vient ensuite l’allemande experte de la livraison de repas Delivery Hero, connue en France sous le nom de Foodora, avec 421 millions de dollars. Royaume-Uni et Allemagne, voilà qui résume le Top 10 des deals les plus importants. Et, pour l’heure, le Brexit n’a pas eu d’influence sur ce classement. « Malgré le Brexit, Londres reste leader en matière de levées de fonds, commente ainsi Martin Vielle. Et si effet il y a sur le financement de la tech, celui-ci aura lieu plus tard. »