Témoignage de Matan Liberman, 27 ans, co-fondateur de la start-up Semperis : « Après le lycée, comme tous les Israéliens, j’ai fait l’armée où j’ai obtenu un poste de développeur informatique.

Puis un copain m’a proposé de lancer notre propre business, Semperis, une entreprise de logiciels dans le domaine de l’aide en situation de catastrophe. Je n’avais que 24 ans, je ne connaissais rien à rien. Il a fallu apprendre à faire des levées de fonds. Intégrer le “Microsoft Accelerator” nous a beaucoup aidés. C’était il y a trois ans. Maintenant, nous avons vingt employés à Tel-Aviv, trois à New York, et toujours plus de clients.

En Israël, les gens ont l’esprit d’entreprise. 90 % des start-up qui réussissent à lever un million de dollars finissent par se planter ; mais on recommence et à la longue, on réussit ! Au début, je devais paraître crédible malgré mon âge. Alors, pour rencontrer des clients, c’était costume-cravate. En revanche, pour les rendez-vous informels avec des gens de la tech, je suis décontracté. Ici, la communauté tech se serre les coudes ».

 Témoignage de Hagit Kassif, 32 ans, créatrice de mode, fondatrice de la marque Roomeurwww.roomeur.com. « J’avais 27 ans et je n’avais pas froid aux yeux, ni peur de l’échec. Après mes études à l’école Shenkar, en 2011 je suis allée vivre à New York, où j’ai travaillé quelque temps pour Diane von Fürstenberg. Puis j’ai repris mes études au Royal College of Art de Londres. C’est là que j’ai eu envie de créer ma marque. Je n’avais que 27 ans et je n’avais pas froid aux yeux, ni peur de l’échec.

J’ai créé Roomeur, jeu de mots entre “rumeur” et “roommate”. Mon showroom et la création étaient à New York, ma production à Tel-Aviv. Mes collections ont vite intégré le magasin Curve et la New York Fashion Week. J’ai créé huit saisons de prêt-à-porter féminin, mais lorsque j’ai divorcé il y a un an, une nouvelle idée m’est venue : pourquoi dépenser des milliers de dollars dans une robe de mariée qu’on ne porte que quelques heures ? Alors j’ai lancé une ligne de robes un peu champêtres, naturelles, bien dans l’esprit israélien Cela a eu tant de succès que j’ai dû mettre ma collection de prêt-à-porter sur pause, mais je compte la reprendre bientôt. Ce que j’aime, c’est le contact avec les clientes. Elles me racontent leur histoire, je les habille de manière personnalisée. Puis elles m’envoient leurs amies. Depuis peu, on peut acheter mes robes sur le site Etsy. C’est une joie de dépasser les frontières israéliennes et américaines…
Source https://www.voyages-d-affaires.com

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