La Tribune présente chaque semaine un flot d’innovations du monde entier. Israël est souvent cité : « Et si vous ne preniez même plus votre carte bancaire pour sortir ? Cela éviterait bien des vols… La startup israélienne Glassify commercialise pour les bars et restaurants des verres intelligents équipés d’une puce dotée d’un QR Code (1) et de la technologie NFC, qui permettent de payer ses consommations sans même sortir son argent.
Les clients doivent scanner un code et télécharger l’application Glassify, ce qui leur ouvre la possibilité de payer sans contact auprès des commerces équipés et de bénéficier d’une réduction sur leur consommation. Il est même possible de réserver un taxi avec l’application, pour rentrer plus sereinement après une soirée arrosée ».
(1) QR (abréviation de l’anglais Quick Response) signifie que le contenu du code peut être décodé rapidement après avoir été lu par un lecteur de code-barres, un téléphone mobile, un smartphone, ou encore une webcam. Son avantage est de pouvoir stocker plus d’informations qu’un code à barres, et surtout des données directement reconnues par des applications, permettant ainsi de déclencher facilement des actions comme :
- naviguer vers un site internet, visiter un site web ou mettre l’adresse d’un site en marque-page pour, par exemple, montrer un point géographique sur une carte, telle que OpenStreetMap, Google Maps ou Bing Maps ;
- regarder une vidéo en ligne ou un contenu multimédia ;
- se connecter à une borne Wi-Fi ;
- déclencher un appel vers un numéro de téléphone ou envoyer un SMS ;
- envoyer un courriel ;
- faire un paiement direct via son téléphone portable (Europe et Asie principalement) ;
- ajouter une carte de visite virtuelle (vCard, MeCard) dans les contacts, un rendez-vous ou un événement (iCalendar) dans l’agenda électronique ;
- afficher un texte ou rédiger un texte libre (sa version la plus grande permet d’inclure un texte d’environ 500 mots).
Publié au Japon en 1999 sous un format de données libre, le code QR fait l’objet d’une normalisation ISO 18004.
En France, les opérateurs de téléphonie mobile ont créé le format flashcode, mais sont les seuls à l’utiliser.