Selon Mercer, si la capitale de l’Angola figure en première position, c’est à cause du prix élevé des biens et du coût élevé de la sécurité (y vivre en sécurité coûte cher). Si l’Angola est considéré comme un pays en développement, avec un indicateur de développement humain (IDH) à 0,53 (il est 153ème sur 191 pays), sa capitale est portée depuis une dizaine d’années par l’exportation de pétrole (des gisements sont présents dans le pays) et un boom de la construction.
On trouve ensuite Hong-Kong, 2e ville du classement. Avec ses 7 millions d’habitants, la cité-Etat est devenue une place financière mondiale et la coût de la vie y est particulièrement élevé, notamment à cause de sa monnaie forte par rapport au dollar. Tokyo, la capitale japonaise, arrive elle sur la dernière marche du podium.
Toujours en Asie, Singapour figure à la 5e place, suivie de Séoul, la capitale sud-coréenne. Plus loin dans le top 20, on trouve aussi Shenzen (12e), située à côté d’Hong-Kong, dans le sud-est de la Chine.
Dans la suite du classement, on note une forte présence de la Suisse, dont le PIB par habitant est un des plus élevés au monde, avec trois villes dans le top 10 : Zurich (3e), Genève (7e) et Berne (10e).
Plus petites que les autres métropoles du classement (entre 150.000 et 400.000 habitants), ces villes sont, en particulier les deux premières, d’importantes places financières où siègent d’importants groupes bancaires, des compagnies d’assurance et des multinationales.
Aux Etats-Unis, seule New-York figure dans le top 20, en 9e position. Los Angeles est 23e et Washington 39e.
Côté européen, Londres et Paris, pourtant réputées très chères, ne figurent pas dans le top 20 (elles sont respectivement 29e et 62e). En revanche on trouve Moscou à la 13e place.
Dans le reste du top 20, on trouve plusieurs villes d’Afrique et du Moyen-Orient, comme Ndjamena, la capitale du Tchad, Tel Aviv, le poumon économique de l’Etat d’Israël, ou Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo. Dubaï, en pleine expansion et prisée par les expatriés, est à la fin du top 20, en 19e position.
Source Les Echos
Le groupe de consulting Mercer a publié la version 2017 de son étude sur les villes les plus chères du monde. L’étude de Mercer est conçue pour aider les entreprises à déterminer les niveaux de rémunération de leurs employés expatriés. New York est utilisée comme point de référence et toutes les villes sont comparées à celles-ci, de même que le dollar sert de monnaie de référence pour comparer le coût de la vie.
L’étude porte sur plus de 400 villes sur les cinq continents et mesure le coût comparatif de plus de 200 éléments, tels que le logement, les transports, la nourriture, les vêtements, les loisirs et autres biens de consommation.