LE REGARD. Point fort du Technion : le transfert de technologie. Doté d’un budget recherche et développement de 160 millions de dollars, le transfert génèreprès de 30 millions de dollars / an en revenus de licences.
“Nous possédons environ 50 sociétés dans notre portfolio, auxquelles s’ajoutent 30 entreprises dont nous avons licencié la technologie”, précise Benny Soffer, en charge de T3, la structure de valorisation commerciale du Technion.
Sachant que les royalties sont partagées à hauteur de 50-50 entre l’institut et le chercheur. Un “modèle de business” synonyme de cercle vertueux. (Source letudiant.fr / Léa Avisar )
« Le transfert technologique est le processus désignant le transfert formel à l’industrie de découvertes résultant de la recherche universitaire ou privée dans le but de les commercialiser sous la forme de nouveaux produits et/ou services. »
Lorsque le concepteur est un laboratoire de recherche, c’est une activité de valorisation de la recherche. Le transfert peut donner lieu à une transaction financière, et se matérialiser de différentes façons (achat de brevet, coopération, recrutement ou méthodes « hostiles »).
Les deux partenaires principaux sont généralement des organismes, sociétés commerciales ou organisations publiques. Mais l’on peut également considérer que ce sont deux domaines d’application distincts ; dans ce cas le transfert de technologie s’apparente à la transposition d’un concept, d’une idée, depuis son application typique vers un domaine comportant des similitudes, mais pour lequel cette mise en œuvre constitue une nouveauté.
Dans tous les cas la technologie constitue une innovation pour l’acquéreur, le propriétaire la maîtrisant déjà.
Pour des raisons normatives et politiques, ce sont encore souvent et uniquement les nouvelles technologies qui sont transférées. En effet, sachant que le transfert technologique s’est largement institutionnalisé pendant les années 1980-1990, il faut comprendre cette sphère d’activité dans le cadre des politiques d’innovation et du Manuel d’Oslo de l’OCDE permettant de mesurer cette dernière.
 

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