Tel Aviv (Eyal Kislev). Nouvelle tendance repérée par des analystes. Une étude publiée par Globes démontre que le nombre de femmes israéliennes dans le secteur du Venture Capital (V.C.) est en forte progression. Même si des chiffres ne sont pas publiés, leur visibilité actuelle est en forte progression.
FEMME V.C. AUX ETATS UNIS. Source france-science.org : « Selon une étude du Babson College, The Diana Project, seuls 6% des investisseurs des firmes de capital risque sont des femmes. Dans une autre étude, leur nombre s’élevait à 10%. Et pour aller plus loin, cette année, Fortune met en avant la place des femmes dans ces firmes, à savoir ; au sein des fonds levant des sommes inférieures à 200 millions de dollars, seulement 5,97% des décideurs – seniors partners – sont de femmes contre 5,57% dans les firmes levant plus de 200 millions de dollars. Depuis 2014, la progression de ces chiffres est anecdotique. Une conclusion s’impose : peu de changements ces dernières années.
Si c’est un schéma qui peut se rencontrer dans d’autre professions, comme dans le secteur de la finance où une étude montre que seulement un conseiller financier sur trois est une femme, les évolutions sont pourtant nombreuses dans la société américaine, depuis la politique – avec la possibilité d’avoir une femme présidente des Etats Unis d’Amérique cette année – jusqu’aux domaines scientifiques, ou technologiques comme les sciences computationnelles en passant par la médecine.
Les raisons invoquées par certains, dont Chamath Palihapitiya dirait qu’ « ils ont la tête dans le sable », sont le manque de connaissances technologiques et scientifiques des femmes, et leur faible attrait pour le risque. En effet, il est d’usage pour un capital risqueur d’être passé par différentes étapes au cours de sa carrière ; entrepreneur, CEO avec une expertise technique solide, connaissance personnelle du milieu financier ; un cursus souvent complexe, que peu de femmes auraient à leur palmarès.
De fait, différentes études montrent une sous-représentation des femmes dans les cursus scientifiques, technologiques, d’ingénierie et de mathématique. Aux Etats-Unis, une étude réalisée par le ministère du commerce a montré que seulement 24% des étudiants diplômés à la fin de telles études étaient des femmes.

La démonstration est alors claire : peu de femmes auraient les connaissances techniques nécessaires, auraient réalisé le parcours adapté. Conjugué à une supposée aversion au risque, est-il besoin d’aller chercher plus loin pour expliquer la faible présence féminine dans le capital risque américain ? »
 

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