En Israël la lutte pour embaucher les meilleurs étudiants est devenue serrée depuis que Google et Microsoft ont ouvert en Israël leurs centres de recherche et de développement. Le recrutement intervient à un stade beaucoup plus précoce qu’auparavant. Les meilleurs étudiants auraient déjà un emploi garanti après leurs études ou à défaut des offres prometteuses.
Le ministère des Finances a déjà signalé l’année dernière les risques d’une future pénurie de 10 000 ingénieurs et programmeurs en raison de la croissance fulgurante du secteur high-tech : entre 2006 et 2017, le nombre de sociétés high-tech en Israël a en effet plus que doublé. (http://israel-suisse.org.il)
DES CHIFFRES. STAGERIM.
Au cours des trois dernières années, plus de 1.200 nouveaux immigrants se sont intégrés à l’industrie du high tech en Israël en passant par des programmes spéciaux initiés par le ministère de l’Intégration des Immigrants.
Yehuda Zisapel, co-fondateur du premier groupe de Telecom en Israël, le groupe RAD et président par ailleurs l’Association de la high-tech et de l’électronique en Israël fait ce constat : « Il y a 5000 postes d’ingénieurs vacants. Les sociétés de high-tech ne parviennent pas à couvrir leur besoins et sont prêts à recruter à l’étranger. »
CONSEILS JOBS. Un ingénieur informatique n’a pas besoin en Israël d’obtenir un permis de travail pour exercer sa profession ni de passer une procédure d’équivalence quelconque.
S’il souhaite travailler dans un organisme public, étatique, il devra faire reconnaître son diplôme par le ministère de l’éducation israélien. Les régions où les débouchés professionnels pour ce domaine sont le plus important : Tel Aviv, Haïfa, Beer Sheva, la zone industrielle Arie de Petah Tikva, dans la région de Nitsrat Elit à Migdal Haemek, la zone industrielle Tsiporit près de Tiberia et de Nitsat Elit.
 

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