Spécial IsraelValley. Il fallait être sourd pour ne pas le savoir. Le startupistes israéliens, qui parlent l’hébreu à pleine voix dans leur iPhone, étaient venus en masse à Vivatech. Ils étaient partout. Grâce à une application spéciale et au génie des frères Dan (Challengy) ils étaient informés en temps réel des évènement spéciaux « Israel Start Up Nation ».
A deux pas du stand Israël, les organisateurs avaient placés l’Arabie saoudite. Etonnant mais révélateur.
Reportage de Capital.fr à Vivatech ce samedi. « Férus de high-tech, direction Paris, porte de Versailles. Pour parler de ruches connectées ou savoir comment on imprime du béton en 3D, rendez-vous au salon Viva Technology, où l’on vient tester des innovations et parler affaires. On y croisait jeudi et vendredi, dans les allées du Parc des expositions, 5.000 start-up, 1.400 investisseurs parfois débraillés, quelques personnalités, un président nouvellement élu chaleureusement accueilli…
Tout ce petit monde (se) photographiant, filmant, discutant, négociant, prenant date, pique-niquant et déambulant d’une scène à l’autre, passant d’une conférence d’Eric Schmidt, le patron d’Alphabet (Google), à un « pitch », une présentation-express de jeune entreprise.
Il y en avait pour tous les goûts, avec des robots, des drones, pas mal d’intelligence artificielle (IA), des casques de réalité virtuelle et un peu de mathématiques quantiques. Les Hauts-de-France côtoyaient Israël et l’Arabie saoudite, une allée séparait Google de Facebook. JCDecaux présentait des abribus intelligents, le PMU des courses de drones pilotées à distance et L’Oréal ses concepts de beauté connectée, comme une brosse capable d’évaluer la qualité du cheveu et de recommander des produits adaptés.
Un plan n’était pas de trop pour s’y retrouver entre la vingtaine de « labs », de vastes espaces où des grands groupes comme Orange, RATP, LVMH ou Carrefour ont invité des start-up, et les stands individuels de jeunes pousses qui ont payé leur place, après sélection. Ainsi, TF1 a fait venir Wakatoon, qui transforme des coloriages en dessins animés et cherche à lever des fonds. A quelques dizaines de mètres, Editions Animées (anciennement associées au précédent) propose un concept similaire, mais a dû mettre la main au portefeuille pour trouver investisseurs et partenaires ».

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