C’est sur une information des services israéliens que Washington a interdit aux passagers en provenance de dix aéroports dans huit pays arabes et en Turquie de transporter en cabine des ordinateurs portables.

C’est grâce à des hackers israéliens que le gouvernement américain a su que Daech travaillait sur des explosifs «ressemblant exactement à des batteries» d’ordinateurs, révèle lundi le «New York Times».

Un renseignement qui a conduit Washington et Londres à interdire aux passagers en provenance de dix aéroports dans huit pays arabes et en Turquie de transporter en cabine ordinateurs portables, tablettes et autres appareils électroniques d’une taille supérieure à celle d’un téléphone portable.
Selon le journal, des «cyber-opérateurs israéliens de très haut niveau ont pénétré une petite cellule» d’artificiers de Daech en Syrie.
«L’information était si précise que les Etats-Unis ont pu comprendre comment fonctionnait la mise à feu», écrit le quotidien en citant deux responsables de l’administration américaine.
Cette information «fait partie de l’information classifiée que le président Donald Trump est accusé d’avoir révélée» lors d’une rencontre avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov à la Maison Blanche, ajoute le «New York Times».
Après avoir été mis en cause par la presse américaine pour avoir trop parlé avec le responsable russe, Donald Trump avait assuré n’avoir jamais mentionné Israël lors de son rendez-vous avec le chef de la diplomatie russe. Mais selon le New York Times, l’affaire a «exaspéré» les responsables israéliens.
Source Le Parisien

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