Selon Channel 2, Netanyahou a refusé une réunion avec Stefan Löfven invoquant un emploi du temps trop chargé.
Mais Israël est à couteaux tirés avec Stockholm depuis 2014, lorsque la Suède a été le premier pays de l’Union européenne à reconnaitre la Palestine en tant qu’Etat indépendant, l’une des toutes premières décisions prise par le gouvernement dirigé Löfven.
Les relations entre les deux nations se sont également altérées lorsqu’en décembre 2015, la chef de la diplomatie suédoise, Margot Wallström avait condamné les attaques au couteau contre des Israéliens mais dans le même temps estimé que « la réponse » devait éviter d’être « disproportionnée » ou de comprendre des « exécutions extrajudiciaires ».
Israël avait qualifié de « scandaleux » ses propos. Un mois plus tard, Le Premier ministre israélien fustigeait la ministre suédoise, alors qu’elle appelait à une enquête afin de déterminer si Israël était coupable « d’exécutions extrajudiciaires » de Palestiniens au cours de la vague de violence notamment à Jérusalem et en Cisjordanie qui avait débuté en octobre 2015.
La Grande-Bretagne, quant à elle, tels les Etats-Unis, se place en position d’alliée d’Israël comme l’avait exprimé Theresa May en février dernier, lors d’une rencontre à Londres avec Benyamin Netanyahou, condamnant sans équivoque le discours de l’ex-Secrétaire d’Etat américain John Kerry, dans lequel il estimait que les implantations israéliennes représentent le principal obstacle à la paix.
« Les citoyens d’Israël doivent vivre sans crainte du terrorisme, avec lequel ils vivent depuis de nombreuses années », avait par ailleurs déclaré un porte-parole de May ».