La Douzième chaîne a annoncé que Yoaz Hendel, ministre des Communications, était en train de former une équipe d’experts israéliens qui examineront des mesures visant à freiner les compagnies internationales de réseaux sociaux et qui pourraient chercher à tenir Facebook pour responsable au niveau légal des posts qui sont publiés sur sa plateforme.
L’équipe pourrait aussi tenter de contraindre Facebook à révéler ses politiques en termes de censure, de bannissement et de placement des publications dans ses algorithmes.
Actuellement, quand un contenu ou des usagers sont supprimés de la plateforme, Facebook n’a pas l’obligation de détailler les raisons de son initiative.
Parmi les mesures proposées, la possibilité d’une mise en cause de la responsabilité des réseaux sociaux concernant les incitations ou la diffamation publiées sur les plateformes – ce qui serait pratiquement sans précédent dans le monde. Facebook et les autres sites de réseaux sociaux ne peuvent actuellement pas être tenus pour responsables pénalement des contenus mensongers ou préjudiciables qui apparaissent sur leurs plateformes, contrairement aux journaux et autres médias traditionnels.
Facebook a suscité la controverse, ces dernières années, pour sa prise en charge inadéquate des discours de haine, des incitations et de la désinformation. Mais Facebook ne supprime pas habituellement directement la désinformation qui peut être publiée sur le site, choisissant plutôt d’ajouter des informations de fact-checking émanant de parties extérieures. Il y aurait eu deux exceptions : les élections et la crise de la COVID-19.
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