LA PHOTO DU JOUR. La pandémie de Covid-19 a contraint Dubaï (Emirats arabes unis) à reporter d’un an l’édition 2020. Le thème de cette année, c’est « Connecter les esprits, Construire le futur ». Les israéliens ont tout fait pour construire un pavillon de toute beauté.
LE PLUS. Les Émirats arabes unis ont été le premier pays du Golfe à reconnaître Israël, suivis ensuite par Bahreïn dans le cadre des accords d’Abraham signés en 2020 sous l’égide de Washington. L’ambassade d’Israël au Bahreïn a d’ailleurs été inaugurée jeudi 30 septembre. Le Maroc et le Soudan avaient emboîté le pas.
Avant les Émirats, seuls l’Égypte et la Jordanie avaient établi des liens officiels avec Israël via des accords de paix signés respectivement en 1979 et 1994. Mais les deux pays ont cultivé une paix froide avec leur voisin, en raison du fort soutien de leurs populations à la cause palestinienne.
LE PLUS. L’ancêtre des expositions universelles s’est tenu à Paris en 1798 pour exposer les produits de l’Hexagone et se tiendra, de façon irrégulière, jusqu’en 1849. En 1851, l’Angleterre reprend l’idée française mais en invitant des exposants de tous pays, ce qui fait naître réellement le concept. L’événement londonien est un succès considérable et Louis-Napoléon Bonaparte, futur Napoléon III, décide de créer à son tour une expo universelle en 1855.
Les expositions universelles ont laissé nombre de monuments devenus attractions touristiques ou espaces d’exposition. La Tour Eiffel était, en 1889, le clou de l’expo universelle de Paris.
Depuis 1928, c’est le Bureau international des expositions (BIE, basé à Paris) qui vote en assemblée générale pour la ville hôte suivante parmi quelque 170 pays.
Depuis 2000, des expos internationales se tiennent tous les cinq ans. L’édition 2025 est prévue à Osaka au Japon.