FASHION. La semaine de la mode parisienne, qui présente les collection de prêt-à-porter féminin printemps-été 2022, a débuté lundi. Elle doit s’achever le 5 octobre, après avoir accueilli près de 100 maisons, et semble reprendre goût aux défilés en présentiel.
De nombreux israéliens du secteur de la mode, un secteur très actif et innovateur dans l’Etat Hébreu, ont fait le déplacement à Paris et se régalent les yeux. Les écoles de mode israéliennes sont en France afin de s’inspirer de « l’air du temps » et surtout sont là pour présenter leurs travaux. Des anciens diplômés de Shenkar seront là…
Le saviez-vous? Le collège Shenkar d’Israël de stylisme, de mode et d’art de Ramat Gan a été classé comme la cinquième école de design la plus « influente » dans le monde et la 11ème meilleure école de son genre dans l’ensemble, selon les classements compilés par le journal Business of Fashion.
Portant sur 24 écoles réparties dans 12 pays, une étude récente a été effectuée par questionnaire auprès de 4 032 personnes étudiant ou ayant étudié dans la mode. Afin de départager les candidats, elle s’est appuyée sur 60 critères de sélection, parmi lesquels la qualité de l’enseignement, l’expérience d’apprentissage, la satisfaction, les notes du diplôme, les opportunités d’emploi et la préparation à une carrière. Un autre questionnaire concernant la réputation et l’influence des écoles en lice a été adressé à 88 professionnels du secteur afin de compléter l’étude.
EN FRANCE ACTUELLEMENT. Selon Libération par Sabrina Champenois, Marie Ottavi : « Voir la semaine de la mode réapparaître à Paris, à coups de vrais défilés (en partie), dans une alternance qu’on espère joyeuse, de jeunes talents et de grandes maisons (97 griffes sont inscrites au calendrier), est une réjouissance en soi et un bon signe pour l’industrie hexagonale qui exporte vêtements et textiles à hauteur de 11,6 milliards d’euros.
Le créateur nigérian Kenneth Ize avait le privilège d’ouvrir cette nouvelle saison, lundi, dans un vaste espace du Palais de Tokyo, quasiment sans décor. Ize, qui a récemment signé une collection capsule avec la marque Karl Lagerfeld, poursuit là un travail déjà inauguré à Paris, lors de son premier défilé, juste avant la pandémie.
Ce qui saute aux yeux ici, c’est le travail précieux du tissage (80% de la production de Kenneth Ize est fabriquée au Nigeria où il a installé son camp de base, le reste provenant d’Italie), et le stylisme heureux qui produit un mélange – parfois détonnant – de motifs (rayures larges et colorées sur un pull à col V et à manches courtes par-dessus un ensemble à l’imprimé tout en rondeur et très seventies).
Les rayures aux couleurs fortes (turquoise, rouge, vert, bleu marine) reviennent dans de nombreux looks, et s’achèvent parfois en franges fines. Elles donnent ici une certaine noblesse aux modèles, qui arborent des coupes simples (jupes, pour les deux sexes, juste attachées par un bouton), aux finitions parfois pauvres (les coutures effilochées). »