A l’occasion de Yom Kippour et des cent premiers jours de son gouvernement, le Premier ministre Naftali Benett a accordé une interview spéciale à plusieurs médias.
Parmi les sujets évoqués, l’inévitable question de son virage politique et idéologique. Naftali Benett dit ne regretter à aucun moment la démarche qu’il a entreprise et va jusqu’à dire : « Mon système de valeurs est profondément solide ». Il a reconnu que beaucoup de gens sont en colère contre lui à la veille de Yom Kippour mais qu’il est « entier » avec sa décision.
Puis il a confié ses impressions d’être dans le fauteuil de Premier ministre : « Lorsque vous êtes assis ici, chaque démarche nécessite des réflexions complexes. Cela ne resssemble à rien d’autre. Je suis ici dans ce bureau, qui n’a pas son pareil au monde, car c’est ici que réside la responsabilité de l’existence de l’Etat d’Israël et la prospérité de ses habitants. Lorsque vous entrez ici, vous vous devez d’être intègre et laisser toute la politique derrière vous…. ».
Sur le Corona, aucun journaliste n’a titillé le Premier ministre sur le chiffre de mille morts depuis l’entrée en fonction de son gouvernement, lorsqu’on se souvient de son discours virulent à la Knesset lorsqu’il était encore dans l’opposition, sur « le peuple qui se meurt ».
Le Premier ministre a insisté sur le fait qu’il avait choisi une autre stratégie que celle adoptée par le gouvernement Netanyahou. Il a toutefois reconnu qu’en matière de Corona, il n’y avait aucune certitude et que « les décisions se prennent au fur et à mesure ».
Concernant la rencontre de Benny Gantz avec Abou Mazen, le Premier ministre a indiqué que personnellement il ne voit pas l’intérêt d’une telle rencontre mais qu’il a autorisé le ministre de la Défense à le faire car « il insistait ».
Sur la présence de Mansour Abbas dans sa coalition, le Premier ministre a déclaré « qu’il ne s’occupait que de questions civiles ».
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