Le Covid-19 a relégué au second plan les principaux défis du monde d’aujourd’hui, et d’Israël en particulier. Les défis sociétaux qui attendent les Israéliens en 2021 sont de taille. Voici quelques enjeux auxquels les Israéliens sont confrontés en 2021.
A. Une croissance verte : baigné d’un soleil brûlant une bonne partie de l’année, Israël produit seulement 5% de son électricité par le soleil.
La crise du Covid-19 est l’occasion, pour Israël, d’accélérer le passage aux énergies renouvelables et non polluantes ; cette transition énergétique contribuera à la réduction des émissions de gaz à effet de serre conformément aux règles internationales.
B. La relance de la haute technologie : le secteur souffre de l’insuffisance de main d’œuvre qualifiée et d’investissements en R&D.
L’Etat doit investir davantage dans le secteur des technologies pour lui permettre de diffuser ses innovations dans l’ensemble de l’économie et de redevenir le moteur de la croissance.
C. La fin de l’aide américaine: malgré son économie moderne et solide, Israël bénéficie encore de l’aide du gouvernement des Etats-Unis d’un montant de 3,8 milliards de dollars par an.
Après plus de sept décennies d’existence, Israël peut se passer aisément des dollars américains ; la générosité de l’Oncle Sam pourrait être remplacée par des investissements étrangers qui atténueront la dépendance d’Israël vis-à-vis des Etats-Unis et favoriseront les emplois locaux.
D. Des infrastructures insuffisantes: Israël souffre d’un grand retard dans ses infrastructures, comme dans les transports et les hôpitaux, en partie à cause de l’insuffisance des investissements publics.
Israël doit accroître ses investissements consacrés aux infrastructures tout en recourant à des partenariats public-privé et en allégeant les réglementations qui allongent les délais de construction.
E. Les résultats scolaires en baisse: Israël enregistre un recul des résultats scolaires dans les comparaisons internationales ; la qualité du système éducatif est particulièrement médiocre pour les populations les plus défavorisées.
Un accroissement de l’investissement public dans l’éducation permettrait de relever le niveau général de l’instruction, tout en améliorant l’enseignement technique et la formation professionnelle des jeunes.
F. Le conflit israélo-palestinien: un budget militaire élevé ampute les dépenses civiles, comme santé, éducation et logement, et ne permet pas de satisfaire aux besoins quotidiens des Israéliens.
Jacques Bendelac (Copyrights). Times of Israel.