ISRAËL ET LA FRANCE ENSEMBLE? Quiconque travaille ou étudie au Technion (Israël) doit se tester en utilisant le test NaorCov19, en donnant un échantillon de salive qui est analysé en moins d’une heure. Pourquoi ne pas faire la même chose en France? Les Grandes écoles et Universités cherchent des solutions en urgence. Des étudiants en Management de ESCP Business School à Paris sont en train de travailler sur la mise en route de cette idée. Lisez donc… (Dr Daniel Rouach)
Selon Times of Israel : « En lieu des tests de dépistages classiques, qui implique de faire la file d’attente aux centres de dépistage et d’attendre un jour ou deux pour des résultats, ils doivent déposer les échantillons dans des « stations de salive » sur le campus.
Les laborantins ajoutent à l’échantillon une enzyme spécialement développée et l’échantillon rougit s’il est négatif et jaunit s’il est positif.
Naama Geva-Zatorsky, professeur qui a développé le test, a salué la simplicité de son invention mais a admis qu’il passe à côté de 10 % des résultats positifs détectés dans les tests classiques à prélèvement.
Compte tenu de cela, elle explique que cela permet un dépistage de routine qui vient compléter la stratégie de défense contre le virus, mais que cela ne constitue pas une alternative aux tests PCR pour les personnes présentant des symptômes.
« C’est, en gros, une version simplifiée des tests PCR standards, mais on utilise une enzyme qui simplifie le processus », a déclaré Geva-Zatorsky au Times of Israël. « Elle permet de sauter l’étape de la purification de l’ARN, le matériel génétique de l’échantillon, ou d’utiliser une machine sophistiquée qui ‘amplifierait’ l’ARN au moyen de réactifs et de changements de température. »
La direction du Technion a déclaré qu’il est particulièrement important de rompre la chaîne de contamination pour les étudiants qui vivent en internat, malgré le strict confinement imposé en Israël, pour lutter contre la troisième vague du coronavirus, et dans le cadre duquel les écoles ont été fermées.
Le président de l’institution, le professeur Uri Sivan, a déclaré que les mesures prises pour isoler les étudiants malades pourraient bien s’avérer essentielles pour garantir que l’université puisse reprendre les cours en toute sécurité une fois le confinement levé.
« La mise en œuvre des nouvelles technologies développées par les chercheurs du Technion nous aidera à arrêter la propagation du virus », a-t-il commenté. « Et cela servira de modèle pour d’autres endroits dans le pays. »
Pour passer le test, les étudiants crachent dans un tube, scannent le code-barres du tube, pour pouvoir suivre les résultats de leur test, et le placent dans un réfrigérateur à un poste de collecte ».