Une information qui n’est pas passée inaperçue en Israël. Les français sont de très gros consommateurs de cannabis. Les premiers en Europe. Et de nombreux producteurs israéliens s’intéressent à ce marché important.
Il est utile de savoir que le cannabis en Israël est autorisé pour un usage médical spécifié et est illégal mais partiellement décriminalisé à des fins récréatives, avec des poursuites pour usage domestique et possession de 15 grammes ou moins généralement non appliquées par les autorités.
Dans Libération : « En dépénalisant la consommation récréative de cannabis fin avril et en donnant le feu vert à l’export, le pays accélère dans sa course à l’or vert. Objectif : devenir producteur mondial. Une terre de lait, de miel et de cannabis. Le rêve de l’élite du chanvre israélien, à l’heure où une partie du monde occidental se tourne vers cette plante autrefois si taboue. Début avril, l’Etat hébreu a officiellement dépénalisé la consommation récréative de cannabis et, surtout, autorisé la vente des cannabinoïdes médicaux à l’export. A l’échelle mondiale, la normalisation est en marche, vers une légalisation à la californienne. De quoi aiguiser maints appétits capitalistes, d’autant qu’en la matière Israël a toujours été un pionnier ».
Selon (1) : « Les longues journées du confinement ont poussé les fumeurs de cannabis à se lancer dans la culture à domicile. Le cannabis made in France a progressé sous l’influence de réseaux de trafiquants très structurés, a expliqué à l’AFP Samuel Vuelta-Simon, chef adjoint de l’Ofast, l’Office anti-stupéfiant (OFAST), ce vendredi 4 décembre.
“Le confinement a servi de catalyseur à une tendance déjà à l’œuvre, qui s’appuie sur l’augmentation de la consommation d’herbe par rapport à la résine. L’herbe est en vogue, elle attire les consommateurs, car elle passe pour un produit plus naturel. Les trafiquants s’adaptent au marché”, a-t-il décrypté.
“On a beaucoup de remontées d’informations suggérant que les consommateurs réguliers se sont mis à l’autoculture”, a confirmé à l’AFP Victor Martin, de l’association marseillaise Bus 31/32, qui gère des centres pour usagers de drogue à Marseille et coordonne une étude pour mesurer l’influence des deux confinements sur l’usage de cannabis.
L’autoculture n’a pas attendu le coronavirus pour s’imposer. Elle répond aux besoins croissants des Français, premiers consommateurs européens de cannabis avec 5 millions d’usagers dans l’année et 900.000 fumeurs quotidiens. Ils délaissent de plus en plus le “shit” (la résine), au profit d’une herbe qui a acquis l’image d’un produit “aux propriétés naturelles (…), voire bio”, selon une récente note de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies ».
(1) huffingtonpost.fr